« Israël doit agir immédiatement et fournir équitablement des vaccins aux populations sous occupation en Cisjordanie et à Gaza », peut-on lire dans un rapport publié par Amnesty International. Car il s’agit d’une obligation légale du droit international, selon les troisième et quatrième convention de Genève.
Pour l’État hébreu, la vaccination des 4 400 détenus palestiniens en Israël n’est pas non plus une priorité. Ils seront vaccinés « ensuite », précisait le procureur général israélien, c’est-à-dire après le personnel pénitentiaire et une fois que la population israélienne sera vacciné.
« Pas de date précise » pour la vaccination
Ces disparités révèlent une « discrimination institutionnalisée », selon Amnesty International. Le reste de la population palestinienne aura probablement accès au vaccin entre fin février et début mars. « Il n’y a aucune date précise », confie ce samedi 9 janvier la ministre de la Santé, Mai Al-Kaileh, qui ajoute que l’Autorité palestinienne est déjà en contact avec quatre laboratoires.
Avec ses futurs vaccins, 70% de la population pourra être immunisée, et ceux transmis par l’OMS permettront de vacciner 20% de la population supplémentaire.