Le massacre du mercredi 16 Janvier ( dont un jeune tué de sang froid après son arrestation ), la fermeture totale des issues vers l’extérieur, la dernière mesure de bloquer les livraisons de fioul (plongeant dès dimanche 20 Janvier toute une population dans le noir), sont des atteintes graves aux droits humains en violation totale du droit international et confirment que la « libération de Gaza » en 2005 n’était qu’un leurre destiné à endormir l’opinion publique.
Je suis scandalisée quand j’apprends que votre gouvernement dit officiellement qu’il n’y a pas de raison pour que les Gazaouis aient une vie normale tandis que les habitant de S’derot vivent dans la crainte. Il est pourtant évident que, depuis 2005, ce sont les Gazaouis qui se font tuer et qui vivent dans la peur alors que les habitants de S’dérot ont beaucoup moins à craindre des roquettes que des accidents de la vie courante.
Comment croire un état qui proclame sa recherche de paix et qui fait tout sur le terrain pour attirer la vengeance ?
Qui osera prétendre que les assassinats « collatéraux » de femmes, de jeunes enfants et de vieillards, la fermeture des passages vers l’extérieur ( y compris pour les malades graves les produits de première nécessité ), les coupures d’électricité ( dont dépendent les hôpitaux), les rationnements d’eau et de carburant, les humiliations quotidiennes aux check points, le vol des terres, les démolitions de maisons palestiniennes et l’extension des colonies soient nécessaires à la sécurité d’Israël ?
Vu de l’extérieur, il s’agit de façon évidente d’une planification de la terreur et de la colonisation.
En niant aux Palestiniens le statut d’êtres humains à l’égal de tous les autres, l’état d’Israël, qui se targue d’être la seule démocratie du Moyen Orient, mène sa société à la destruction de ses valeurs. Les effets en sont déjà dévastateurs sur sa propre jeunesse.