C’est l’unique
ressource de milliers de familles rurales
et, dans les deux prisons à ciel ouvert
que sont la bande de Gaza et la Cisjordanie,
cette commercialisation est
plus que vitale. Les marchés en Israël
et dans les pays arabes environnants leur
étant interdits, ne restent que la consommation
nationale et l’exportation vers
l’Europe via des réseaux de commerce
équitable. Les agriculteurs et les responsables
de toutes les coopératives
que j’ai pu rencontrer insistent sur cette
nécessité et je tiens personnellement à
en témoigner.
Pour cela, et surtout en vue de la prochaine
récolte l’hiver prochain, nous
devons constituer un fonds qui puisse
nous permettre tous ensemble d’acheter
et de vendre suffisamment d’huile
d’olive en toute transparence (voir
tableau ci-dessous). Sans ce fonds nous
risquons d’être régulièrement en rupture
de stock, comme en 2005 et 2006.
Ce fonds sera géré par l’AFPS et prêté
à la coopérative Andines pour l’importation
et la gestion du stock.
Nous comptons sur la solidarité de
toutes et tous et vous en remercions à
l’avance.
Michel Besson, Directeur d’Andines
- Tableau
L’objectif à terme est de gérer un stock de 10 000 bouteilles (1 container), c’est-à-dire pour une valeur de 59 000 €, puisque le prix coûtant d’une bouteille est de 5,90 €.