Sur sa page officielle Instagram, la chanteuse, compositrice, productrice et réalisatrice a publié une déclaration dans laquelle elle a annoncé qu’elle était d’accord avec les rapports d’Amnesty International, Human Rights Watch et B’Tselem selon lesquels Israël est un État d’apartheid.
« Je suis d’accord avec Amnesty International, Human Rights Watch et la principale organisation israélienne de défense des droits humains B’Tselem : Israël est un État d’apartheid qui opprime systématiquement les Palestiniens », a-t-elle écrit. « Pas plus tard que la semaine dernière, Israël a admis avoir tué cinq enfants palestiniens lors d’une frappe aérienne, dont quatre enfants d’une même famille. Au cours de son assaut de trois jours, Israël a tué plus de 47 Palestiniens à Gaza. »
« En poursuivant son partenariat avec Israël, Pop Kultur blanchit sciemment ces crimes. La position du festival est une démonstration efficace de soutien au racisme, à la brutalité coloniale et au meurtre, malgré son langage marketing avisé vantant l’inclusion, la diversité et la tolérance. »
« Le fait que Pop Kultur ait dissimulé ce partenariat il y a à peine trois semaines est une source de profonde frustration pour moi-même et j’en suis sûr pour de nombreux autres artistes. Depuis le covid, les artistes qui luttent déjà pour rester à flot ne peuvent guère se permettre d’annuler des performances à court terme, » elle a ajouté.
Lafawndah a conclu : « J’espère que ma décision en faveur de la liberté, de la justice et de l’égalité pour tous, y compris les Palestiniens, pourra être comprise dans ce contexte ».
A son tour, la Campagne Palestinienne pour le Boycott Académique et Culturel d’Israël (PACBI) a salué la décision de Lafawndah pour son retrait du festival « Pop Kultur Berlin » à cause de son partenariat avec Israël.
BACBI a indiqué que le festival a honteusement dissimulé la reprise de son partenariat de plusieurs années avec l’apartheid israélien, ne l’annonçant que quelques jours avant l’arrivée des artistes.
Mise en page : AFPS / DD
