Les médias palestiniens ont rapporté hier qu’un tribunal israélien avait rejeté la libération d’une Palestinienne enceinte de neuf mois qui doit accoucher en détention.
Mme Al-Deek, âgée de 25 ans et originaire de la ville de Kafr Ni’ma, à l’ouest de Ramallah, qui a deux enfants, a été placée en détention alors qu’elle était enceinte de quatre mois.
La semaine dernière, elle a lancé un appel à la communauté internationale pour qu’elle fasse pression sur Israël afin qu’il la libère et lui permette d’accoucher hors de prison.
"Que dois-je faire si j’accouche loin de vous ? Je suis attachée, comment puis-je accoucher par césarienne alors que je suis seule en prison ?". Anhar a écrit dans une lettre à sa famille, ajoutant : "Je suis épuisée, et j’ai eu de fortes douleurs au bassin et de fortes douleurs aux jambes à force de dormir sur les lits de la prison. Je ne sais pas comment je veux dormir dessus après mon opération d’accouchement."
La Mission permanente d’observation de l’État de Palestine auprès des Nations unies à Genève a envoyé un appel urgent demandant à la communauté internationale d’agir pour la libérer.
La mission a indiqué qu’elle était soumise à des conditions difficiles et qu’elle était sur le point d’être placée dans des conditions inhumaines et insalubres à l’approche de l’accouchement. Elle a également demandé à la communauté internationale d’intervenir immédiatement, à l’appui du droit international, et de prendre des mesures décisives pour contraindre Israël à la libérer, ainsi que tous les prisonniers détenus arbitrairement, en particulier les femmes et les enfants.
Il y a environ 4 850 détenus palestiniens dans les prisons israéliennes, dont 41 femmes, 225 enfants et 540 détenus administratifs - détenus sans charge ni procès, selon les organisations de soutien aux prisonniers.
Traduction : AFPS