Au cours de la guerre génocidaire menée par l’armée israélienne contre le peuple palestinien dans la Bande de Gaza, les charniers et fosses communes se sont multipliés par centaines.
Le 5 novembre 2024, après une nuit de massacres méthodiques autour de la ville de Beit Lahia, les secouristes et survivant·es habitant la ville ont tenté de sauver et soigner les blessé·es, et surtout enterrer leurs mort·es.
Après plus d’un mois d’une énième agression structurée comme un siège du nord de la Bande de Gaza, la famine, la mort et les pénuries d’absolument toute ressource vitale ont rendue impossible la perspective d’inhumations dans la dignité.
Parmi les dizaines de victimes mortelles de la nuit du 4 novembre 2024, plus de 20 Palestinien·nes ont dû être enterré·es dans une fosse commune. Plus de la moitié des personnes enterrées dans ce charnier appartenaient à la famille Arradii.
هكذا يدفن الشهداء في بيت لاهيا شمال قطاع غزة #شمال_غزة_يباد pic.twitter.com/oDEn6X1MsN
— أنس الشريف Anas Al-Sharif (@AnasAlSharif0) November 5, 2024
Les journalistes ayant couvert les massacres de Beit Lahia ont témoigné du fait qu’en absence de linceuls et face à la pénurie de tissus, les victimes mortelles ont du être enterrées, recouvertes dans des sacs plastique.
Dans sa guerre génocidaire, l’armée israélienne organise méthodiquement la destruction de la vie. Elle s’attache aussi à bafouer tout lieu de mémoire et de repos. Dès la fin de 2023, les troupes israéliennes avaient profané une grande quantité de cimetières.
Sources : Anas Al-Sharif / Al-Jarmaq News / Motassem A.Dalloul
Photo : Anas Al-Sharif
Le charnier creusé à Beit Lahia, le 5 novembre 2024.