Bissam Safi, 22 ans, avait été atteint à la tête par une cartouche de gaz lacrymogène le 22 février près de Khan Younès, dans le sud de l’enclave, a précisé le mministère. La bande de Gaza, coincée entre Israël, l’Egypte et la Méditerranée et éprouvée par les guerres, la pauvreté et les blocus israélien et égyptien, est le théâtre depuis mars 2018 de protestations hebdomadaires, généralement accompagnées de violences, le long de la frontière.
Au moins 254 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens depuis cette date, la grande majorité le long de la frontière, et les autres dans des frappes israéliennes en représailles à des actes hostiles en provenance de l’enclave gouvernée par le mouvement islamiste Hamas, ennemi d’Israël. Deux soldats israéliens ont été tués depuis cette date.
L’armée israélienne affirme ne faire que défendre sa frontière et son territoire. Elle accuse le Hamas d’orchestrer la contestation et de servir de celle-ci pour des agissements hostiles contre Israël. Israël et le Hamas se sont livré trois guerres depuis 2008.