...Elle a été amenée pour une audition devant le juge Lev-On à Petah-Tikva, afin de prolonger sa détention à la demande des Services de Sécurité Général (GSS, AKA Shabak, AKA Shin Bet).
INFORMATION ET APPEL A UNE ACTION
Le Shabak prétend qu’elle est suspectée de conspiration d’attaque terroriste et qu’elle représente une menace à la sécurité pour l’état et le public [1].
Suite à du matériel consécutif à une enquête secrète (dont certains documents récents) le juge a décidé de prolonger sa détention de 9 jours supplémentaires pour les besoins d’interrogatoires. La décision a été provoquée par la crainte de désordre lors de l’enquête et d’une fuite éventuelle de l’accusée.
Dix jours auparavant, Tali avait reçu un coup de fil d’un agent du Shabak qui était impliqué lors de sa détention précédente, détention et enquête qui n’avaient abouti à rien. Il a demandé à la rencontrer, informellement, et a mentionné le fait qu’il savait qu’elle avait des difficultés pour trouver du travail.
Tali a été renvoyée il y a quelques mois de son travail précédent à cause de son activité politique et avait en effet des difficultés pour trouver un travail. Elle résidait entre temps chez de la famille et des amis. Suivant l’avis de ses avocats, elle a refusé de le rencontrer et a insisté pour que le Shabak apporte un mandat s’il estimait qu’une enquête supplémentaire était nécessaire. Tali a été interrogée lundi après son arrestation, un fait qui a été omis dans le rapport que le Shabak a remis à la Cour mardi.
Les avocats de Tali, les avocats Gabby Lasky et Smadar Ben-Natan n’ont pas été autorisés (comme cela est le cas dans les cas concernant la sécurité de l’état) d’étudier le matériel de l’interrogatoire secret. Lors de cette audience, l’avocat Ben-Natan a déclaré que si le Shabak avait en effet soupçonné Tali Fahima d’être une menace pour la sécurité, il n’aurait pas attendu qu’elle entre dans les territoires occupés de 1967 pour l’arrêter, mais l’aurait arrêté dès que possible à l’intérieur de la Ligne Verte.
Le tableau est clair : son refus de collaborer avec le Shabak en tant qu’informateur, ou d’accepter de revenir sur ses positions politiques, l’expose à un harcèlement politique grave.
La série d’harcèlements par l’appareil de sécurité, suivi par des média hostiles, causent d’énormes dommages à Tali et l’empêchent de continuer son but initial : servir de pont entre les peuples, vaincre la haine et l’hostilité et aider les habitants de la ville cisjordanienne détruite de Jénine.
Cela est le crime le plus sérieux de Tali pour lequel elle va payer cher.
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Cela ne concerne pas seulement Tali, mais cela nous concerne tous.
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Tali Fahima
Neve Tirza Prison
POBOx 297
Ramleh - 72100
Israël