Le Tribunal de grande instance d’Alençon vient de condamner nos camarades pour « discrimination à raison de l’origine, l’ethnie ou la nationalité - entrave à l’exercice d’une activité économique ». Nos amis ont aussitôt décidé de faire appel.
Cette condamnation, non fondée sur la loi de la presse comme les précédentes, mais sur l’article 225 du code pénal, s’appuie sur le même motif de "discrimination à l’égard de personnes physiques ou morales...au regard de l’appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée des membres ou de certains membres de ces personnes morales ».
Elle est tout aussi inacceptable.
Pour notre part, nous ne laisserons pas s’installer l’idée selon laquelle inviter les consommateurs à ne pas acheter les produits des colonies israéliennes ou les produits israéliens relève de poursuites pénales.
Ce serait une atteinte gravissime à la liberté d’expression.
Nous poursuivrons nos actions multiformes pour mobiliser nos concitoyens et amener les autorités françaises à tirer les conséquences de la violation par Israël du droit international en interdisant l’entrée des produits des colonies israéliennes sur le marché français.
Le Bureau National