Ce mur ne délimite pas une frontière entre Israël et la Cisjordanie (il ne suit pas le tracé des frontières de 1967, appelé ligne verte) mais son parcours annexe des terres palestiniennes parmi les plus fertiles et confisque des ressources d’eau. Il inclut les colonies juives construites sur des terres palestiniennes et passe au bulldozer des centaines d’hectares de terre palestinienne.
Actuellement, des dizaines de milliers de palestiniens se retrouvent, soit entre le mur et la ligne verte, soit leurs habitations sont séparées de leurs terres agricoles.
Dans ces conditions, des habitants seront contraints d’abandonner leur maison ou seront expulsés. Les conséquences humaines auxquelles va s’ajouter une détérioration de la situation économique déjà catastrophique, vont rendre la viabilité d’un état palestinien totalement impossible.
Loin d’offrir les conditions de sécurité recherchée, ce mur va créer une situation dramatique rendant impossible la mise en oeuvre de solutions fondées sur la coexistence de deux Etats.
La CGT demande au gouvernement français et à l’Union Européenne, partie prenante de la feuille de route, de s’engager pour obtenir le démantèlement de ce « mur de la honte » et de créer les conditions pour contraindre Israël à respecter le droit international.