Depuis le départ des colons israéliens en 2005, l’armée israélienne continue d’encercler ce territoire isolé du monde et aujourd’hui contrôlé par le Hamas. Gaza a été récemment qualifié « d’entité hostile » par le gouvernement israélien qui s’autorise ainsi à mener quotidiennement des opérations militaires meurtrières.
Dimanche dernier, le gouvernement israélien a de surcroît fermé l’accès entre Israël et Gaza privant ainsi les habitants de la seule centrale électrique du territoire car le carburant nécessaire à son fonctionnement n’est plus acheminé. Cela veut dire que les hôpitaux et les stations de pompage en eau potable ne peuvent plus fonctionner.
Le gouvernement israélien inflige des sanctions collectives aux habitants de Gaza, ces actes sont contraires aux conventions internationales sur la protection des civils au cours d’un conflit et sont donc qualifiés de crimes de guerre.
Cette violence ne peut que radicaliser encore davantage la population et favoriser en retour les tirs de roquettes sur Israël. Elle constitue aussi un frein à toute tentative politique d’installer une paix durable dans la région.
Seuls le dialogue et les négociations peuvent enrayer cet engrenage meurtrier
Nous réclamons instamment au gouvernement français et à l’Union européenne, au nom des droits humains, du droit international et de la paix de condamner la politique que mène le gouvernement israélien dans les territoires palestiniens, de l’obliger a lever ce blocus qui va aboutir a une catastrophe humanitaire. Nous réclamons aussi des mesures politiques pour favoriser des négociations qui aboutiront à un règlement du conflit pour que les habitants de cette région puissent enfin vivre en paix.
Limoges, 21 01 2008