Le véhicule était stationné à Pissevin, près de la place Debussy. Deux déflagrations et un pare-brise portant la trace d’un impact. Vendredi, vers 19 heures, à Pissevin, la fourgonnette du collectif “Un bateau français pour Gaza” a apparemment été visé par un tireur.
Jean-Paul Nunez était à la place du conducteur. Le véhicule était stationné près de la place Debussy. Les militants du collectif annonçaient au micro la conférence prévue le soi-même au centre social de Valdegour. « J’ai dit à Slimane, qui était à l’extérieur, près du véhicule, de se mettre à l’abri », raconte Jean-Paul Nunez.
Alertés, les policiers sont venus sur place. Une enquête est en cours. « Pour moi, cet acte n’est pas lié au mouvement », assure
Nasser Mohamedi. Le “Bateau Gaza Tour” sillonne la France depuis début février. Cette campagne a été lancée par le collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens et la plateforme des ONG françaises pour la Palestine. Les fonds récoltés doivent permettre d’affréter un navire pour Gaza. « Dans tous les quartiers où nous passons, nous sommes très bien accueillis », commente Jean-Paul Nunez. À Pissevin, hier, les habitants ont remis 1 300 € au collectif.http://www.midilibre.com/articles/2...
A Montpellier, c’est la police municipale qui a créé des obstacles à la tournée :
Le Bateau pour Gaza se heurte à la police municipa
L’opération Un bateau pour Gaza faisait étape à La Paillade, hier, en milieu de journée. Cette tournée nationale qui vise à financer l’armement d’un cargo à destination de Gaza malgré le blocus israélien est partie de Lille et se poursuit, cette semaine, par Toulouse et Bordeaux mais l’escale montpelliéraine restera comme celle d’une certaine confusion, notamment avec la police municipale de la ville.
Vers 11 h hier matin, le fourgon et les animateurs de la collecte, dont le responsable de la Cimade Jean-Paul Nunez, se sont, en effet, heurtés sérieusement à la police municipale qui leur a interdit l’accès au marché aux puces. Le face-à-face devant l’entrée par le rond-point Robert-Schumann a duré plus d’une heure. Finalement, le véhicule a trouvé un passage et s’est installé sur le
parking des puces pendant quelques instants avant de rejoindre ensuite la tour d’Assas où un autre point de collecte était prévu. Selon Jean-Paul Nunez, toutes les autorisations nécessaires à cette opération avaient pourtant été délivrées. « La préfecture était au courant et, sur place, un membre du commissariat a indiqué qu’il n’y avait pas de problème. C’est le cabinet du maire qui s’est opposé à notre passage », dénonce-t-il, assurant que l’accueil du fourgon s’est « très bien passé dans les autres villes », de droite et de gauche. « Et dans les quartiers, on est hyper bien reçus. »
Pour un responsable de la police municipale, les militants « peu nombreux » ont, en revanche, tenté de pénétrer dans l’enceinte des puces pour trouver du public. « Ils voulaient faire du buzz et de la provoc. » Au mépris d’un « règlement très clair : on ne peut pas faire de prosélytisme ni de collecte d’argent sur les marchés car cela ouvrirait la porte à d’autres. Finalement, on a laissé passer le fourgon », explique-t-on. « C’est parce que nous avons créé un rapport de force que nous avons pu passer », assure le responsable de la Cimade achevant un week-end spécial. Vendredi, dans le quartier Pissevin, à Nîmes, ce sont des coups de feu qui avait visé le fourgon de la campagne Un bateau pour Gaza.
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