Mardi 29 mai en fin d’après-midi, était reçue en Préfecture une délégation pour appuyer le recours des condamnés de Mulhouse. L’AFPS, et ses partenaires locaux, Artisans du monde, ATTAC, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement de la Paix, Union départementale CGT, Sud Santé Sociaux, MJCF, Nouvelle Donne, NPA, Parti communiste français, Parti de Gauche et secrétaire fédéral du Parti socialiste portaient une déclaration dénonçant la lourde dérive que traduit la pénalisation de l’appel au boycott.
Dérive inacceptable qui prétend interdire un moyen d’action pacifique ancré dans l’histoire depuis le 19ème siècle et qui s’en prend à la liberté d’expression et plus profondément à la liberté d’association elle-même au nom d’amalgames indignes entre critique politique de l’Etat d’Israël et antisémitisme.
La délégation, formée de l’AFPS, la LDH, la JC et le PG, a reçu un accueil attentif de la part du représentant de l’Etat. Nous avons souligné que nous poursuivons, à Angers comme ailleurs, sans nous laisser impressionner par une lecture détournée de la loi, notre campagne BDS autour de mot d’ordre « Pas de produit de la colonisation dans nos magasins ». Nous l’avons informé de la date de notre prochaine action, le 23 avril, le 2 avril étant consacré à nos « 8h pour la Palestine » avec Elias Sanbar et René Backmann.