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Accueil > Informations > Publications de l’AFPS > Salah Hamouri, un Palestinien (presque) comme les autres
Publications de l’AFPS
mardi 24 novembre 2020
FL, AFPS - Pal Sol n°74

Salah Hamouri, un Palestinien (presque) comme les autres

FL, AFPS - PalSol n°74

Nous connaissons presque tout de la vie de ce grand jeune homme : sa naissance à Jérusalem en 1985, d’un père palestinien et d’une mère française, les trop nombreuses arrestations qui ont fait de lui un prisonnier politique dès l’âge de 16 ans qui a passé plus de huit ans dans les geôles israéliennes.

Nous connaissons aussi l’interdiction qui lui est faite de vivre en famille avec son épouse et son fils chez eux à Jérusalem, ville qu’il n’a jamais quittée. Nous savons qu’au sortir de prison en 2011 il a entamé des études de droit pour défendre les prisonniers politiques palestiniens et les droits politiques et humains de ses concitoyens, et que malgré toutes les entraves mises sur sa route par un occupant pervers il est devenu avocat.

Et maintenant le ministre israélien de l’intérieur, dirigeant du parti ultraorthodoxe Shass, Arye Deri, né au Maroc, condamné en 1999 à 3 ans de prison ferme pour corruption, lui a signifié sa décision de révoquer son statut de « résidence permanente » et donc de l’expulser. La vie de Salah Hamouri, avocat franco-palestinien, défenseur des droits humains et des prisonniers politiques palestiniens, marié à une Française est l’illustration d’une vie sous occupation coloniale israélienne et plus spécifiquement d’une vie de Jérusalémite palestinien.

Dépalestiniser Jérusalem Est occupée pour la judaïser : un nettoyage ethnique - certains disent « un transfert silencieux ».

Il s’agit de vider au maximum Jérusalem Est de sa population palestinienne, par tous les moyens dont Israël dispose et ils sont nombreux, un véritable arsenal. Tout Palestinien de Jérusalem court le risque de perdre un jour son statut de résidence. Être Palestinien de Jérusalem Est occupée c’est n’être ni Palestinien ni Israélien de nationalité. C’est seulement être résident, sans passeport, avec juste une carte de résidence renouvelable, en principe. Et ça se mérite ou pas. C’est un statut précaire qui a permis à Israël de révoquer et de déraciner plus de 14 200 Jérusalémites depuis 1967.

B’Tselem, le centre d’information israélien sur les droits humains dans les territoires palestiniens occupés, explique que le statut de résidence est d’abord un statut « accordé aux étrangers souhaitant résider en Israël », qui ne devrait pas s’appliquer aux Palestiniens qui sont « les indigènes de cette terre ». En 2018 la Haute Cour israélienne ayant déclaré illégale la révocation du statut de résidence, la Knesset a voté une loi qui l’autorise pour des individus qui « ne seraient pas loyaux » envers l’État d’Israël. À la révocation de résidence s’ajoute les démolitions de maisons liées à la quasi-impossibilité d’obtenir un permis de construire, l’expropriation de terres pour construire et installer des colonies autour et au coeur même des quartiers palestiniens comme la vieille ville, le quartier chrétien, Silwan, Sheikh Jarrah, Ras al-Amoud, Abu Tur… Entre 61 000 et 70 000 Palestiniens ont ainsi été déplacés de force depuis 1967. [1]

Même la situation familiale peut être utilisée pour pousser au départ un/une Jérusalémite.

La situation faite à Salah éclaire la situation faite aux Palestiniens en général et à ceux de Jérusalem Est occupée en particulier. Il est un cas parmi les autres mais son cas est emblématique. Parce que sa seule nationalité est la française les autorités françaises ont l’obligation d’intervenir en sa faveur et de lui porter assistance. En France les militants de la solidarité avec le peuple palestinien et des droits humains organisent des campagnes d’information et de soutien, mobilisent des élus…

Salah dispose de 30 jours à compter du 3 septembre pour contester une décision politique aussi ignoble qu’illégale, il est défendu par trois avocats militants des droits humains dont l’israélienne Leah Tsemel. Ils ont demandé une extension du délai pour pouvoir examiner le dossier d’accusation qu’ils ont réclamé et auquel ils n’ont toujours pas eu accès.

Au moment où notre revue paraîtra nous saurons si leur demande a été prise en compte ou pas.

Retour au sommaire du PalSol n°74

[1] Rappel : le transfert forcé de populations est un crime de guerre de même que l’installation sur le territoire occupé de populations du territoire occupant.

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Mots clés

  • Jérusalem
  • Prisonniers politiques palestiniens
  • PalSol

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