Ainsi si nos efforts n’ont pas été minces et ont reçu des soutiens divers, que nous remercions, pour obtenir sa libération après 3 ans de détention arbitraire en Israël, force est de constater qu’ils n’auront pas été relayés au niveau des autorités françaises.
Cela pose un grave problème quant au positionnement actuel de la France à l’égard d’Israël . Se cantonner à demander un procès rapide à un pays occupant – qui plus est devant un tribunal militaire – revient à accepter que cet Etat est un Etat comme les autres et c’est accepter par avance le jugement porté à l’encontre du jeune Salah Hamouri alors qu’aucun délit ou aucun crime ne peut lui être imputé.
Ainsi la victime devient le coupable et les coupables des violations du droit international sont les victimes.
On assiste à un vrai retournement des termes de la situation au Proche-Orient. Cette démarche ne débouche sur rien de positif, plus exactement : elle ne peut pas permettre la paix dans la justice et le droit.
Il s’agit maintenant d’obtenir, encore et toujours, la libération de notre compatriote Salah Hamouri.
A cette fin nous en appelons aujourd’hui solennellement au Président de la République.
Sans cacher ni gommer nos divergences profondes sur l’approche des autorités françaises du cas de Salah Hamouri, et plus généralement sur la manière de régler le conflit israélo-palestinien, nous demandons qu’il use de son pouvoir auprès des autorités israéliennes afin d’obtenir la libération de Salah Hamouri qui a déjà fait, pour rien, trois ans de prison.
Nous appelons nos organisations et groupes locaux à ne pas relâcher leur action. Plus que jamais nous disons :