« Environ 140 membres du Hamas incarcérés en Israël ont suspendu la grève de la faim qu’ils menaient pour protester contre l’installation par l’administration pénitentiaire israélienne d’appareils de brouillage des communications par téléphones portable introduits secrètement en prison.
Il faut rappeler que cette revendication de suppression des dispositifs de brouillage et d’accès régulier garanti à des postes fixes est une des revendications principales exprimées lors des précédentes grèves massives de la faim dans nombre de prisons (ainsi de la dernière grève d’avril 2019).
Cette restriction de la possibilité de communiquer pour les prisonniers doit se comprendre dans le contexte de la nouvelle politique israélienne d’aggravation organisée des conditions de détention, en particulier des restrictions ou interdiction des visites familiales, spécialement pour les prisonniers en lien avec le mouvement Hamas.
Il s’agit bien pour les prisonniers d’avoir des moyens garantis de communication avec l’extérieur.
La réponse israélienne est l’installation systématique de caméras de surveillance, de non respect des accords d’accès à des lignes fixes et de multiplication d’appareils de brouillage pour les communications par téléphones modulaires, de restriction des droits de visite des familles des détenus, notamment de la bande de Gaza.
Depuis juin 2018, les restrictions économiques (nourriture, cantine), liées à l’éducation (livres), droit un espace d’intimité (caméras de surveillance) concrétisent les orientations officielles du comité spécial israélien mis en place par le ministre Gilad Erdan pour réduire encore et toujours les droits élémentaires des prisonniers palestiniens.
Cet article de Chronique de Palestine rappelle que le combat des prisonniers palestiniens pour rompre leur isolement est de plus en plus d’actualité.
Nous le soutenons, pour tous les prisonniers. »
Le GT prisonniers de l’AFPS
Lire aussi le témoignage de Hiba Al-Labadi