Le 10 novembre à 20h
à la MPT Monplaisir, 3 rue de l’écriture à Angers
C’est à Nazareth qu’est née la poésie si singulière de Taha Muhammad Ali. Une voix atypique dans le paysage littéraire palestinien. Toute sa vie, il a cherché dans la fragilité des mots la force de résister. Et c’est son histoire, écrite par Amer Hlehel, dramaturge et comédien palestinien de renom, que Sylvain Machac nous raconte, avec la complicité musicale de Ramzi Aburedwan. Fidèle à la tradition poétique arabe, la musique, créée pour la pièce, emplit l’espace scénique et ponctue le récit. Le bouzouk, instrument traditionnel de la culture orientale dialogue avec l’alto, signant ainsi l’ouverture du poète au monde.
Petit historique :
2014 : la pièce est jouée pour la première fois à Haïfa. Le succès est immédiat, spontané, populaire et il portera ensuite le texte pendant 4 ans à travers tout le pays, de Jérusalem aux plus petits villages de Galilée.
2017 : Taha remporte le prix de la meilleure production théâtrale, dans la catégorie « Asian Arts Award » au festival The Fringe d’Edimbourg.
2018 : Sylvain Machac voit Taha au Théâtre National palestinien de Jérusalem. C’est un choc . Il se passionne pour la pièce et en découvre la traduction française par Najla Nakhlé-Cerruti. Puis il rencontre l’auteur, Amer Hlehel. Des liens de confiance se tissent, et Amer cède à Sylvain les droits exclusifs de représenter Taha en français.
Sylvain rentre en France avec un sentiment très fort :« Je suis parti pour visiter Israël, ce pays dont m’avaient tant parlé mes parents ...et je suis rentré de Palestine »
2020 : Le ministère de la Culture palestinien, le Théatre National palestinien et le Freedom Théatre de Jenine soutiennent la version française de TAHA
Tarif : 12€ ou 15€ en soutien à l’action de l’AFPS
Réservations :
Par courrier : AFPS - 4 allée des Baladins 49000Angers
Par courriel : afpsanjou49@gmail.com
Au siège d’Al Kamandjati au 17 rue de Jérusalem à Angers (les lundi, mardi, jeudi et vendredi de 9h30 à 16h30)
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