Le parrainage initié à Nanterre depuis l’automne 2012 compte aujourd’hui 42 parrains/marraines dont 30 ne sont pas membres de l’AFPS.
Les "6 heures pour la Palestine" de février 2013 ont, notamment permis de développer le parrainage, en particulier au centre social P’Arc-en-Ciel. Le parrainage étant vécu comme un acte concret de solidarité.
La rencontre des parrains du 28/04/14 a réuni 11 personnes (dont 5 de l’AFPS) elle était placée dans le cade de la campagne de libération de M.Barghouthi.
La rencontre était bienvenue, très vite les questions ont fusé voire les doutes, mais aussi l’attachement au parrainage :
– Quoi écrire ? après quelques lettres, de quoi peut-on parler ? des prisonniers eux-mêmes ?, c’est difficile quand on ne sait rien d’eux, la peur aussi de leur parler de notre vie, sachant ce qu’ils endurent... - qui est mon prisonnier-e ? pourquoi est-il/elle en prison ?
– a-t-il/elle été libéré-e à la date indiquée ?
– reçoivent-ils/elles nos lettres.....si oui, pourquoi ne répondent-ils pas ? L’idée de mettre un timbre israélien pour une éventuelle réponse est retenue (vu dans une lettre). Dominique nous en rapportera de son prochain voyage en Palestine en mai.
...etc.
Les réponses sont venues de la discussion elle même, assez facilement d’ailleurs. L’essentiel étant l’acte d’écrire. La réception de lettres pour les prisonniers palestiniens, venant de France, doit interpeller les autorités israéliennes et donc il faut écrire, écrire, écrire...Pour les prisonniers-es qui reçoivent nos lettres, c’est le témoignage qu’on les connaît (par leur nom et dans leur prison) et qu’ils ne sont pas oublié-e-s, c’est un soutien moral, humain essentiel.
Un tour de table a permis d’échanger les expériences, de partager les difficultés et surtout de trouver les solutions pour continuer.
Les 4 bulletins du GT Prisonniers sont appréciés et lus, les réponses des prisonnier-e-s sont émouvantes et informatives. Elles encouragent manifestement à reprendre la plume.
De fait, les personnes "en panne" n’étant pas venues, nous avons décidé de reprendre l’atelier d’écriture. Cécile, une jeune artiste photographe s’est proposée pour l’animer. Une date est fixée au 3 juin.
Nous avons aussi parlé du cas des enfants arrêtés - environ 200 - qui subissent des traitements inhumains et évoqué le rapport d’Amnesty international qui est sorti récemment.
Nous avons visionné "PRISONS ISRAÉLIENNES DANS L’ENFER DE L’ARBITRAGE", qui nous fait voir en direct les méthodes utilisées par l’occupant pour "casser" les prisonniers. A voir.
Merci à Lamia et Moncef qui ont permis de remettre à jour la liste parrains/prisonniers.
Cette rencontre, de l’avis des participants a reboosté le désir d’écrire et a redonné des idées, des solutions à tous. A suivre.