Programme
17h - 18h30 : table de presse /diffusion de documents vidéos...( documentaires sur les 3 pays)
18h30 : table ronde / rencontre avec les témoins / Atelier de réflexion
Avec la participation de :
Marlène Tuininga (auteure de femmes contre les guerres)
Lana Sadek (militante féministe palestinienne)
Issata Arslanov (responsable du centre culturel Franco-Tchétchène)
Anouk Coqblin ( analyste au Secours Catholique)
Giselle Donnard ( Femmes en noir)
Sylvie Buka-Wenzi (actrice des droits de l’homme au RD Congo)
et bien d’autres...
Premières victimes des conflits armés, des guerres et des violences civiles, les femmes, agissent pour construire la paix. Comment organisent-elles ce combat pour la paix ?
Les conflits armés contemporains bouleversent la vie de millions de personnes. 85% des victimes sont des femmes et des enfants ( en Bosnie, en Tchétchénie, en Palestine, au Rwanda, en Colombie, au Brésil, au Congo, en Afghanistan, en Algérie, etc.). Avec dans leur sillage : violences sexuelles et morales, purifications ethniques, personnes déplacées...
La possession et la mutilation du corps féminin devient un enjeu majeur de confirmation du pouvoir des hommes sur l’ennemi. C’est ainsi qu’au Rwanda, en Afghanistan, au Congo, en Algérie ou en Bosnie, des viols collectifs de femmes et de petites filles, voir de incestes forcés, se sont déroulés sous le regard de leurs familles ou de leur clan.
Dans de nombreux contexte de guerre, des femmes disent NON aux voix fatalistes qui prétendent qu’il y aura toujours des guerres, des violences et de la misère. Elles se mobilisent face au chaos et se prennent en charge. Elles refusent d’être seulement des victimes et décident d’œuvrer pour la paix. Dans cette prise de conscience de la domination subie, elles rejoignent les démarches de rupture engagées par les mouvements féministes dans leur remise en question et leur refus des politiques étatiques belliqueuses et dominatrices.
Les femmes sont rarement - pour ne pas dire jamais associées aux décisions politiques concernant la guerre et la paix.
Par nécessité car souvent discriminées, les femmes ont acquis une longue expérience dans la lutte contre l’injustice, contre la violence et pour la résolution des conflits, sans pour autant être reconnues comme actrices à part entière dans les négociations et les décisions politiques.
Consciente de cet enjeu et de leur rôle fondamental, les femmes agissent et se mobilisent tant en Palestine, qu’en RD Congo ou en Tchétchénie. Trois pays en guerre : trois pays où les femmes luttes pour la PAIX.
Mobilisons nous pour la paix avec elles.
Comment pouvons nous soutenir ici et maintenant leur combat pour la paix ? Sur quels terrains voulons nous mobiliser ici et maintenant pour faire avancer la paix dans notre pays, dans les relations internationales ?