Le Tribunal de grande instance de Perpignan a prononcé la relaxe des trois inculpés : Jeanne, Yamina et Bernard, poursuivis pour avoir appelé au boycott citoyen contre la politique d’Israël. Il a, ce faisant, refusé de suivre les réquisitions du Procureur qui réclamait une peine de principe. Il a donc, comme à Mulhouse en 2010, refusé l’interprétation aberrante et scandaleuse de la loi formulée dans la circulaire Alliot-Marie qui osait qualifier des actions citoyennes contre la politique d’un État violant le droit international d’« incitation à la haine… et à la discrimination » et appelait à leur répression.
C’est une victoire importante du mouvement de solidarité. Maintenant, il est temps que cette circulaire, qui a pu être qualifiée de « coup d’état judiciaire », soit abrogée et qu’ainsi prenne fin une grossière manipulation politique.
L’AFPS pour sa part poursuivra, notamment avec le boycott citoyen, son action multiforme pour une paix juste au Proche-Orient qui passe nécessairement par des sanctions fortes contre un État colonial et expansionniste.
Voir le texte de la décision du Tribunal de Grande instance de Perpignan