et bref compte-rendu du rendez-vous avec le secrétaire général de la sous-préfecture d’Alès
Par chance, après 2 jours de pluie battante, le rassemblement s’est tenu sous le soleil. D’après les médias nous étions une soixantaine devant la sous-préfecture pour demander à la France et à l’Europe de passer des paroles aux actes : les condamnations verbales seules n’ayant jamais eu aucun effet sur les gouvernements israéliens, elles doivent être assorties de sanctions jusqu’à ce que les Autorités israéliennes se soumettent au droit international.
La collecte a permis de recueillir 200€ et les 3 pétitions (pour la levée du blocus de Gaza, contre la colonisation et pour l’abrogation de la circulaire Alliot Marie qui criminalise le boycott citoyen) ont recueilli de nombreuses signatures.
Une délégation de 4 organisations (Amicale des Algériens Alès- La Grand Combe, AFPS Alès-Cévennes, FSU Alès, LDH Alès) a été reçue longuement par le Secrétaire général de la sous-préfecture, le nouveau sous-préfet n’étant pas encore arrivé, ce que nous savions au préalable.
L’entretien a duré près de 3/4 d’heure dans une atmosphère détendue. le Secrétaire général semblait relativement informé de la situation à Gaza mais a insisté sur les dissensions entre les parties palestiniennes, comme s’il s’agissait du problème essentiel. Il lui a été fermement rappelé que le problème c’était l’occupation et le refus d’Israël de véritables négociations, son refus d’appliquer les résolutions de l’ONU, ses violations incessantes des droit international et humanitaire, et face à cela l’absence coupable de sanctions de la communauté internationale, et plus particulièrement de la France et de l’UE, le "deux poids deux mesures" au détriment des Palestiniens...
A l’issue de cet entretien l’Appel "Gaza : la France et l’Europe doivent agir" signé par de nombreuses organisations et qu’il devra faire remonter au président de la République et au gouvernement lui a été remis.
La campagne se poursuit, les lettres aux parlementaires français et européens sont en cours d’envoi, d’autres actions suivront tout au long de l’année 2014 : , conférence/débat, parrainage d’enfants de Gaza, soutien à l’Arche de Gaza…..
Nous continuons à faire signer la pétition pour la levée du blocus de Gaza, sans oublier la lettre citoyenne adressée au ministre des Affaires étrangères que vous trouverez ci-joint avec les articles parus dans les médias et l’Appel national.
Pour le tract et la lettre citoyenne nous nous sommes beaucoup appuyé sur le travail du groupe Cornouailles
ALÈS Solidarité envers la Palestine : un appel pour la levée du blocus de Gaza.
- Les manifestants réunis devant la sous préfecture afin d’y remettre le texte de l’appel national. Ph DR/RM
Une soixantaine de personnes se sont réunies ce mercredi après midi devant la sous préfecture d’Alès pour témoigner de leur solidarité avec la Palestine et demander à la France et l’Europe d’agir pour la levée du blocus de la bande de Gaza.
Symboliquement, en l’absence du sous préfet, les manifestants on remis au secrétaire général de la sous préfecture l’appel national : “Gaza : la France et l’Union européenne doivent agir”, lancé par de nombreuses organisations et adressé au Président de la République et au gouvernement français. A Alès, le Collectif cévenol pour la Palestine [1], l’Amicale des Algériens en Europe Alès-La Grand-Combe, Rencontre et amitié d’ici et d’ailleurs (RAIA), l’association Espérance Alès, la Maison du savoir Alès, avaient appelé ensemble à ce rassemblement.
“Alors que 2014 a été déclarée par l’Onu “Année de solidarité avec le peuple palestinien”, dans la Bande de Gaza martyrisée, on ne vit pas, on survit à grand peine” rappelait au micro Françoise Leblon présidente de l’Association France Palestine Solidarité. “Depuis plus de 7 ans, la Bande de Gaza – 1,7 millions de personnes dont la moitié est âgée de moins de 18 ans – vit sous blocus israélien… L’eau est devenue impropre à la consommation à 95%, la situation des Palestiniens de Gaza s’est considérablement dégradée, et même l’UNRWA (Office des Nations Unis pour les réfugiés) ne peut plus faire face aux besoins d’urgence. Or force est de constater que Les déclarations répétées de l’Onu, de l’Union européenne, de la France condamnant ce blocus n’ont aucun effet sur les autorités israéliennes” poursuit-elle. “Il est temps de passer de la parole aux actes : le blocus doit être levé sous peine de sanctions” réclame cet appel.
La manifestation de ce jour n’est qu’une étape parmi les actions menée par le collectif qui continue à faire signer des pétitions, propose une lettre citoyenne à l’adresse de M. Laurent Fabius au Ministère des Affaires étrangères et envisage d’organiser une conférence débat. Une collecte de soutien à la population a également été mise en place lors de la manifestation. “Nombre de personnes veulent faire de cette question un problème religieux. Ce n’est pas la cas, il ne s’agit ici que de justice et de droit, c’est un problème politique lié à la création de l’Etat d’Israël, à la colonisation et au non respect des règles internationales” explique-t-on au sein du collectif tout en scandant le slogan “Solidarité Palestine” et en agitant les drapeaux palestiniens devant la sous-préfecture.