Parce que notre lieu habituel de manifestation était occupé par la grande braderie de Pau, la Préfecture nous a proposé la place de la Libération où se trouve le Palais de Justice et ça tombait bien car un des mots d’ordre du jour demandait la justice pour les Palestiniens. L’autre raison du rassemblement a été martelée tout au long de
l’après-midi : sanctions contre l’oppresseur.
Une centaine de personnes sont venues écouter les partis et les associations du collectif. Grace à la braderie qui entourait notre lieu de rassemblement beaucoup de personnes se sont arrêtées pour écouter les prises de parole. Par contre nous avions renoncé à demander le droit de manifester, à la demande de la Préfecture.
Nous avons promis de nous retrouver si la situation le nécessitait.
Symbole encore, c’est au tribunal de Pau que Georges Ibrahim Abdallah a été déclaré libérable pour sa première demande de liberté conditionnelle en 2003. Et on sait ce que l’acharnement judiciaire en a fait.
D’ailleurs le mardi 30 septembre prochain à la prison de Lannemezan le tribunal statuera sur sa neuvième demande de liberté conditionnelle. Nous serons présents à Lannemezan à 13h30.
Toujours pour Abdallah, le 25 octobre, le comité « Libérons Georges » organise une manifestation devant la prison de Lannemezan pour son entrée dans la 31ème année
de détention dans les prisons françaises. Pour ceux qui peuvent, réservez cette date ! L’année dernière à la même date nous avions réuni près de 500 personnes, il faut amplifier le mouvement.