Le 1er juin 2024, entre 150 et 180 personnes se sont rassemblées pour exprimer leur dégoût de cette sale guerre qui engendre chaque jours de nouveaux massacres dans la population civile de Gaza. Une population déplacée de force, qui n’est plus à l’abri nulle part, soumise à la famine et à la maladie faute de soins, d’aide humanitaire en quantité suffisante et aux bombardements quotidiens.
Les habitué-es, amies des associations, partis et syndicats du Pays de Morlaix ont été rejoints aujourd’hui par des jeunes présents dans la manifestation pour le première fois. Ils ont tous-tes collectivement rappelé leurs exigences en direction du gouvernement français d’un soutien aux décisions de la Cour pénale internationale et aux ordonnances de la Cour internationale de justice.
Ils ont aussi salué la décision de refuser aux militaro-industriels israéliens de venir présenter leurs matériels de mort au salon Eurosatory de La défense le 17 juin prochain. Et ils ont appelé à la reconnaissance de l’État de Palestine par la France, car contrairement à l’Élysée, ils ont considéré "que c’est le moment " !
Avant de se séparer des témoignages parvenus de Gaza qui racontent tous un quotidien fait à la fois d’atroces souffrances et de l’espoir insensé, aujourd’hui, que ça s’arrête bientôt, ont été lus. Et comme souvent, le mot de la fin a été laissé au poète Mahmoud Darwish, lu à la fois en arabe et en français par l’un des plus jeunes activistes du Pays de Morlaix.
La mobilisation se poursuit mardi prochain par le débat organisé par l’AFPS du Pays de Morlaix dans le cadre des élections européennes, puis une nouvelle rencontre "Poésie en Palestine" le 8 juin.
"Pour le cessez-le-feu à Gaza, on ne lâche rien !"