Un peu plus de 90 personnes ont répondu à l’appel de l’AFPS Trégor à Lannion 25 mai 2024 pour un rassemblement pour un cessez-le-feu à Gaza et des sanctions contre Israël.
Le vendredi 24 mai, la Cour Internationale de Justice de l’ONU a intimé l’ordre à Israël d’arrêter son offensive militaire sur Rafah, dans le sud de la Bande de Gaza. Les décisions de la CIJ sont contraignantes pour tous les états membres de l’ONU. Mais elle n’a malheureusement aucun moyen propre de les faire appliquer. Et Israël le sait très bien, qui depuis sa création il y a 76 ans s’est toujours affranchi, en toute impunité, des règles du droit international.
La réponse de cet État hors-la-loi, qui plus que jamais s’assume comme tel, a donc été une fois de plus claire, sans équivoque et sans vergogne : quelques heures à peine après la publication de l’arrêt de la CIJ, les forces israéliennes ont bombardé durement plusieurs quartiers de la ville, faisant encore des victimes parmi la population civile.
Le même week-end, une nouvelle tragédie a alourdi le bilan déjà monstrueux. Le président Macron a dit son "indignation" et exigé un cessez-le-feu sans pour autant annoncer la moindre mesure concrète contre Israël.
Il n’y a pourtant aucun espoir d’apaisement en Palestine tant que la communauté internationale n’aura pas mis fin à l’impunité dont Israël jouit depuis toujours.
L’Union Européenne, et plus particulièrement la France, doivent prendre toutes les mesures à leur disposition pour contraindre Israël au respect du droit international : sanctions économiques, dénonciation des accords de partenariats à tous les niveaux, isolement diplomatique, boycott…
L’AFPS Trégor demande au gouvernement d’engager la France sur le chemin de la fermeté et de la cohérence, chemin ouvert la semaine dernière par l’Espagne, l’Irlande et la Norvège qui ont décidé de reconnaître l’État de Palestine.