Lors d’un raid israélien à Jénine, le jeune homme a été touché gravement par les tirs des soldats alors qu’ils se trouvait devant sa maison. Il a ensuite été enlevé par les mêmes soldats qui ont interdit aux médecins palestiniens de l’approcher. Peu après, le jeune Rafiq est décédé et l’armée israélienne n’a pas rendu son corps.
Le ministère palestinien des Affaires étrangères a condamné l’"exécution sommaire" de Rafiq Ghannam et a accusé Israël d’accroître la violence à l’approche de la visite du président américain Joe Biden, ceci malgré les appels au calme.
Dans un communiqué, le "Palestinian Prisoners Society" a déclaré que ce meurtre "intervient à la lumière de l’escalade continue des exécutions sur le terrain par les forces d’occupation israéliennes depuis le début de l’année et de la détention de leurs corps, en plus de l’arrestation et des abus de nombreux citoyens avoir été blessés".
En effet, des affrontements avaient éclaté plus tôt dans la journée lors d’un raid des forces israéliennes sur Jabaa. Ces opérations de raids et d’arrestations dans les villes palestiniennes sont quasi quotidiennes et se soldent souvent par la blessure ou le meurtre de Palestiniens et Palestiniennes. A Jénine, ces incursions se sont particulièrement intensifiées au cours des derniers mois.
Depuis fin mars 2022, au moins 50 Palestiniens ont été tués par les forces israélienne, dont la journaliste d’Al Jazeera Shireen Abu Akleh, tuée le 11 mai alors qu’elle était en reportage dans le camp de réfugiés de Jénine.
Sources : Al Jazeera, Middle East Eye et sources locales
Rédaction et mise en page : AFPS / DD