29 juillet 2004
Des organisations palestiniennes ont lancé une alerte signalant leur très sérieuse préoccupation quant à la situation humanitaire à la frontière à Rafah [1], totalement bouclé par l’armée israélienne pour le 10ème jour consécutif.
Le docteur Mustafa Barghouthi secrétaire général de l’Initiative Nationale Palestinienne [2] confirme que « pas un seul Palestinien, y compris les femmes, les enfants, les personnes âgées et les malades n’a pu depuis dix jours rentrer d’Egypte dans la Bande de Gaza.
Interdire l’entrée à Gaza à plus de 9000 civils palestiniens est une violation grave du droit international, tout particulièrement la Quatrième Convention de Genève. »
Certains des Palestiniens coincés à la frontière à Rafah ont besoin de soins médicaux -la politique israélienne de bouclage [des Territoires Palestiniens Occupés] met leurs vies en danger. Parmi eux se trouvent de nombreux enfants qui reviennent de camps d’été à l’étranger, dont un groupe d’enfants qui reviennent d’un camp au Maroc.
La liberté de mouvement est un droit qu’Israël nie systématiquement, de manière continue, aux Palestiniens. Cette politique doit déclencher des actions internationales contre le gouvernement israélien à cause des violations des droits humains et de la discrimination à l’encontre des Palestiniens.
L’Initiative Nationale Palestinienne en appelle à la communauté internationale afin qu’elle exige des militaires israéliens qu’ils mettent fin au déni des droits élémentaires des Palestiniens.
L’INP appelle la communauté internationale à exercer des pressions sur Israêl afin qu’il ouvre immédiatement la frontière à Rafah.