A ce moment, la majorité se
prononce en faveur de la tenue du
référendum souhaité par le
président palestinien, à l’entrée du
Hamas et du Jihad islamique dans
l’OLP, à l’établissement de l’Etat
palestinien sur le territoire de la
Cisjordanie, de Jérusalem et de
Gaza, et considère que les Etats-
Unis et Israël jouent un rôle
essentiel dans l’exacerbation de la
crise actuelle.
Depuis, Israël a redoublé de
violence contre la population.
Avec, aussi, des effets probables
sur l’opinion.
- Oui au référendum
77% des personnes sondées soutiennent
l’appel du président Abbas
à organiser un référendum si les partis
politiques n’arrivent pas à un accord
basé sur la Déclaration des Prisonniers ;
21% ne soutiennent pas cet
appel.
77% voteront oui à la Déclaration des
Prisonniers ; 14% voteront non.
81% soutiennent l’appel d’Abbas à
adopter la Déclaration des Prisonniers
comme base de dialogue et sa
vision palestinienne pour l’avenir.
74% soutiennent l’idée que l’OLP est
la seule représentante légitime des
Palestiniens.
83% sont favorables à ce que le
Hamas et le Jihad islamique entrent
dans l’OLP.
84% sont favorables à l’établissement
de l’Etat palestinien sur le territoire
de la Cisjordanie, de Jérusalem
et de Gaza.
83% sont favorables à ce que la résistance
se limite aux Territoires occupés.
94% soutiennent un système politique
démocratique et la tenue régulière
d’élections.
- Qui est responsable de la crise ?
Tout le monde, mais certains plus
que d’autres.
95% pensent que les Etats-Unis et
Israël jouent un rôle essentiel dans
l’exacerbation de la crise actuelle ;
76% pensent que l’Union européenne
joue un rôle essentiel dans l’exacerbation
de la crise actuelle.
un rôle essentiel dans l’exacerbation de
la crise actuelle.
33% accusent le Fatah et le Hamas de
jouer un rôle essentiel dans l’exacerbation
de la crise actuelle. Au contraire,
20% pensent que le Hamas joue un rôle
modéré dans la crise tandis que 30%
disent que c’est le Fatah qui joue un rôle
modéré dans la crise. En outre 47% pensent
que le Hamas n’a pas contribué à
la crise alors que 37% pensent que le
Fatah n’a pas contribué à la crise.
- Gérer la crise : personne n’est à la
hauteur.
26% pensent que la gestion de la crise
actuelle par le Cabinet (les ministres)
est bonne, 23% pensent qu’elle est passable
et 43% qu’elle est mauvaise (faible).
23% pensent que la gestion de la crise
actuelle par le Bureau de la présidence
est bonne, 24% qu’elle est passable et
46% qu’elle est mauvaise (faible).
21% pensent que la gestion de la crise
actuelle par le Conseil législatif palestinien
est bonne , 21% qu’elle est passable
et 46% qu’elle est mauvaise (faible).
15% pensent que la gestion de la crise
actuelle par les ONG est bonne, 26%
qu’elle est passable et 41% qu’elle est
mauvaise (faible).
14% pensent que la gestion de la crise
actuelle par le secteur privé et les banques
est bonne, 24% pensent qu’elle est passable
et 46% qu’elle est mauvaise (faible).
13% pensent que la gestion de la crise
actuelle par les partis politiques est
bonne, 21% pensent qu’elle est passable
et 54%qu’elle est mauvaise (faible).
11% pensent que la gestion de la crise
actuelle par les institutions internationales
est bonne, 17% pensent qu’elle
est passable et 58% qu’elle est mauvaise
(faible).
- Les forces de sécurité : soutien
conditionnel.
49% soutiennent la décision du ministère
de l’Intérieur d’établir une nouvelle force
de sécurité ; 39% sont contre.
Les Palestiniens sont également divisés
sur la question de l’établissement
d’une même force en Cisjordanie (45%
pour, 45% contre).
Le soutien à l’établissement de cette
force tombe à 35% si elle n’a pas l’aval
du président M. Abbas. L’opposition à
l’établissement de cette force atteint 55%
si elle n’a pas l’aval du président M.
Abbas.
En résumé, les six autres questions
ayant fait l’objet du sondage :
– Soutien politique : baisse du soutien
à Hamas ; le Fatah n’y gagne rien.
– Utilisation des mosquées comme tribunes
d’interpellation politique : c’est
non.
– Les médias : doute sur leur rôle positif
dans la gestion des crises.
– Evaluation de l’action du président et
du gouvernement : appui aux leaders,
mais désaccord sur l’actuel gouvernement.
– Aide internationale : désaccord sur
la gestion actuelle du problème par le gouvernement
mais pas de concessions à
Israël de la part du Hamas contre de
l’argent.
– Evaluation des conditions de vie et
perspectives d’avenir : encore moins de
sécurité ; plus de difficultés économiques.
Le sondage complet est à lire sur le
site de MIFTAH :
http://www.miftah.org/Display.cfm?
DocId=10481&CategoryId=17
Sous le titre : Palestinian Public
Opinion Poll - Living Conditions/
National Dialogue and the
Referendum/ Evaluation of
Institutions