25 spectateurs étaient en effet présents au cinéma l’Arcadia à Riom le mardi 28 septembre 2021 à la 2e séance du Festival Palestine en Vue 63. Les participants ont été émus par la situation indigne des prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes, montrée par l’excellent film de Raed Andoni "Ghost Hunting".
Une salle peu remplie mais des spectateurs concentrés, impressionnés et émus par la situation indigne des prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes.
En première partie, l’excellent film de Raed Andoni "Ghost Hunting" a fait l’unanimité par sa maîtrise tant narrative que formelle et son casting irréprochable.
Dès le début, le spectateur, mis sous tension, est bousculé par un va-et-vient constant entre réalité et fiction, un mélange de brutalité et d’émotion, une apparence d’improvisation habillant un langage profondément rigoureux.
Le débat, animé par Christian Rubechi, membre du groupe de travail sur les prisonniers politiques palestiniens de l’AFPS, a permis de balayer en profondeur et très concrètement la question des prisonniers, omniprésente en Palestine où pratiquement chaque famille est concernée. Système scandaleux de la détention administrative, droit de visite des familles, grèves de la faim dans les prisons, humiliations et mauvais traitements (y compris des enfants), évasion et ré-arrestation des 6 de Gilboa, échange de prisonniers avec Israël... Tous ces sujets ont reçu réponses et développements.
A la sortie, 6 panneaux détaillés ont permis de compléter l’information, surtout sur le douloureux problème de la détention des enfants, et plus généralement sur ce que subissent les enfants palestiniens. Des rencontres autour de la table de presse AFPS 63 se sont accompagnées de 7 photos rassemblant 12 personnes avec des visuels demandant au président Macron la libération en France du prisonnier Georges Ibrahim Abdallah, libérable depuis 1999 !