Nous avons pris l’initiative de faire projeter WARDI le 5 novembre au cinéma "Les 400 Coups", il y a plusieurs mois, bien avant d’apprendre la projection du "Char et l’Olivier" en présence de Roland Nurier son réalisateur le 29 octobre.
En termes d’affluence, certains d’entre nous ont pu être déçus par le contraste avec la semaine précédente : 70 entrées payantes, ce qui, par parenthèse, n’est pas mal du tout pour un film d’animation très politique (et poétique), alors que nous avions refusé du monde 7 jours avant.
Quant au fond, oui nous avons bien fait de proposer cette soirée.
Il s’agit d’une oeuvre qui donne à voir, avec une superbe qualité graphique et une grande force narrative, la question des réfugiés palestiniens, à partir de l’exemple du camp de Bourj el-Barajneh au Liban. Nous la recommandons absolument.
Le très utile débat qui a suivi, outre apports d’informations et éclairages supplémentaires, a aussi largement mis en évidence le refus obstiné de quelques personnes d’entendre que rendre justice aux réfugiés était une condition incontournable pour qui cherche vraiment une paix juste et durable.
Nous nous en doutions déjà, mais ce n’était sans doute pas le cas de tous les spectateurs. Ce fut, de ce point de vue, un dévoilement tout à fait utile.