Ce 18 janvier, Richard Srogosz comparaissait devant la cour d’appel de Metz pour avoir envoyé un courrier à des pharmaciens de Metz où il leur demandait de se prononcer sur un tract appelant au boycott des produits TEVA. Il avait envoyé ce courrier en tant que président du collectif BDS57.
En première instance, il avait été relaxé, les faits étant déclarés prescrits, mais le parquet a fait appel, suivi en cela par les parties civiles, TEVA Santé et les associations France-Israël et Avocats sans Frontières en l’occurrence.
Le comité local de soutien à Richard appelait à un rassemblement ce jeudi 18 janvier devant le tribunal de Metz. Malgré une pluie battante, ce sont environ 70 personnes qui ont répondu à cet appel. L’AFPS était très présente par ses militants de Thionville, Metz et Nancy mais aussi par une délégation des groupe locaux d’Albertville et de Chambéry, qui avait courageusement fait le déplacement. On notait parmi les manifestants, des militants de l’UJFP, de BDS France, de Palestine Amitié de Besançon et de la France Insoumise.
Un peu plus loin, sur un autre trottoir, une trentaine de contre-manifestants se contentait d’essayer de couvrir les slogans scandés par les soutiens à Richard à l’aide de la sirène d’un mégaphone.
Les plaidoiries ont duré près de trois heures et se sont conclues par un renvoi du jugement au 28 février.
Compte tenu des conditions météo, les prises de parole prévues pour le rassemblement n’ont pas pu avoir lieu avant le procès et elles ont été reportées à un moment où il y a eu une éclaircie, en plein procès. Il était prévu que Guy Perrier intervienne au nom de l’AFPS. Mais, étant à l’intérieur du tribunal à ce moment là, il n’a pas pu le faire. Vous trouverez ci-joint le texte de l’intervention prévue.