Quelques heures avant l’arrivée de Joe Biden, les membres de l’organisation israélienne de défense des droits humains ont érigé d’immenses panneaux et pancartes dans les deux villes palestiniennes de Bethléem et de Ramallah.
Ce mercredi 13 juillet, le directeur exécutif de B’Tselem, Hagai El-Ad, a déclaré : "Les États-Unis doivent reconnaître que la zone située entre le Jourdain et la mer Méditerranée est gouvernée par un régime d’apartheid et changer leur attitude envers Israël en conséquence. Lorsque l’attitude changera, le régime changera aussi". Cette déclaration s’inscrit à la suite du rapport publié l’an dernier par la même organisation qui y dénonçait le "régime d’apartheid" israélien. Deux ONG internationales, Human Rights Watch et Amnesty International, ont publié des rapports similaires.
Israël et les États-Unis ont rejeté toutes ces revendications, l’ambassadeur américain en Israël, Tom Nides, les qualifiant d’"absurdes".
Pour sa visite de trois jours, Biden prévoit de rencontrer séparément le Premier ministre Yair Lapid et le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
Dans un communiqué publié par Amnesty International USA ce mercredi 13 juillet, Paul O’Brien, directeur exécutif de l’organisation a demandé à l’administration Biden de "cesser de soutenir effrontément des crimes choquants au regard du droit international et d’autres violations graves des droits humains commises par ses alliés, en facilitant sciemment des abus endémiques en toute impunité".
Sources : B’Tselem, Days of Palestine, Amnesty International et sources locales
Rédaction et mise en page : AFPS / DD