Tes sœurs sont restées dans leurs palais,
Enchaînées d’or et de mensonges impudiques.
Certaines, le sourire aux lèvres, ont aidé les criminels...
D’autres ont choisi de se voiler les yeux.
Certaines ont justifié le viol et l’expulsion,
Alors que d’autres priaient leurs dieux absents.
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Quand tu as cru qu’ils en avaient fini
En ce mois sec, juin des décompositions,
Ils ont grimpé sur tes collines
Pour achever leur sinistre entreprise.
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Insoutenables alors les violations...
Des masses sombres dans tes bras solides
Tes bras qui doucement soulevaient les orphelins,
Les Arméniens, les Circassiens, les Juifs et les Druzes.
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Des brisures sur tes seins blancs
Dont le lait assouvissait la faim des tout petits.
Des meurtrissures sur tes doigts doux
Qui de tant d’yeux ont essuyé les larmes,
Tes yeux tristes portent leurs marques
Sur la bonté d’un visage porteur d’espoir de multitudes.
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Les sons fous assourdissants
De sanglants viols brutaux
D’incalculables rapports sans fin
De motions, de projets et de résolutions,
Vérités et justice sacrifiées
Sur l’autel de leurs ego avides.
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Où va l’espoir des rêves d’enfants ?
Dans l’éveil des consciences ?
Dans les oliviers ou les cactus qui reviennent ?
Dans le temps, le distance ou les combats ?
Dans le cœur qui s’éveille au profond majestueux des montagnes ?
Qui bat au dessous du silence des déserts ?
Les intifadas qui parfois ...explosent ?
1936..1956..1987...2000...
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Les hommes perdus aspirent sans espoir aux miettes de pouvoir
Englués dans des débats sur les clefs
Tandis qu’elle se bat pour briser les portes et
Abattre les murs qui nous étouffent.
Clans et tribus suivent des mirages
Et les faibles dans les mensonges voient miroiter la force.
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Mais enfin, nul ne nie
Que survit ton esprit ancien
Qui aidera à soigner toutes les plaies
Les tiennes comme les nôtres
Quand re-brillera le soleil.
Oh Palestine.