Entre le 18 et le 23 juin, selon le porte-parole du « Comité suprême pour les secours et urgences » de Gaza l’aviation israélienne a procédé à plus de 40 raids aériens sur des zones d’habitation et des terrains de jeux en divers points de la bande de Gaza : Dir Elbalah, Beit Hanoun, Gaza ville, Rafah, Khan Younes… Le bilan est d’au moins 16 tués, dont quatre enfants (le plus jeune, Moataz Ali Charaf était âgé de six ans) et 73 blessés.
Malgré la trêve conclue mercredi 20 juin sous les auspices de l’Égypte, l’aviation israélienne a continué ses bombardements provoquant en retour de nouveaux tirs de roquettes. Le bilan côté israélien est de cinq blessés dont quatre soldats des gardes-frontières.
Israël qui soumet Gaza à un blocus immoral et illégal depuis six ans continue à pratiquer des assassinats extra-judiciaires des Palestiniens considérés, hors toute espèce de justice, comme "militants" mais aussi par des attaques aveugles contre des civils. Cette pratique barbare, qui relève de la qualification de crimes de guerre, ne peut que générer de nouveaux cycles de violence.
La France ne saurait l’admettre et doit fermement condamner ces pratiques. Elle doit oeuvrer pour que cesse, une fois pour toutes, l’enfer et le martyre que vit la population de Gaza et pour que soit respecté le droit, en particulier les droits humains fondamentaux. Ce n’est pas, ce n’est plus tolérable qu’un Etat s’arroge pareil permis de tuer.
Le Bureau National