Rassemblement préfecture de Montauban samedi 16/12 à 11h
Non ! Jérusalem n’est pas la capitale d’Israël
Les États-Unis et Donald Trump, en reconnaissant Jérusalem comme capitale d’Israël, bafouent le droit international et affichent publiquement leur soutien inconditionnel aux politiques d’Israël.
Ils ont choisi la violence de l’occupation, la colonisation, les démolitions, les arrestations, les transferts forcés de population, l’annexion de territoires, le maintien de la population de Gaza sous un blocus inhumain, contre le droit du peuple palestinien à l’autodétermination, contre la recherche de la paix.
> Le président des États-Unis semble avoir parfaitement assimilé la politique israélienne du fait accompli. Il y a 70 ans Israël s’est emparé de la partie Ouest de la ville en violation du plan de partage décidé par l’ONU, et il y a 50 ans, il occupait Jérusalem-Est pour l’annexer.
> Les gouvernements israéliens n’ont jamais respecté les accords internationaux et les résolutions de l’ONU, qui définissent la ligne d’armistice de 1949 (la « ligne verte ») comme la frontière entre l’État d’Israël et le futur État palestinien : tout ce qui est à l’Est de la ligne verte, et notamment Jérusalem-Est, est internationalement défini comme la partie palestinienne de Jérusalem, destinée à devenir la capitale du futur État de Palestine.
Aucune ambassade n’est installée à Jérusalem justement parce que la communauté internationale ne l’a jamais reconnue comme capitale d’Israël, tant qu’un accord n’aura pas été trouvé avec les Palestiniens. Donald Trump n’en a cure, et, contre vents et marées, entend appliquer sa promesse de campagne de déménager l’ambassade des États-Unis à Jérusalem.
Ce serait un acte irréparable : bien au-delà de la colère du peuple palestinien pour qui ce serait la énième dépossession depuis 100 ans, il enflammerait le monde arabe.
Les condamnations de cette décision ont été quasi unanimes à l’exception du gouvernement israélien et de ses relais aux États-Unis ou en France. Mais condamner ne suffit pas.
La France doit réunir les pays européens autour d’elle pour imposer le respect du droit. Avec, comme premier acte dans ce sens, la reconnaissance de la Palestine dans ses frontières de 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale.