Le mercredi 17 avril, dans le centre de Montpellier en fin d’après-midi, une dizaine de militant.e.s ont alerté le public sur la situation des 9400 prisonniers palestiniens. Les pancartes et les militantes aux yeux bandés et aux mains entravées ont attiré l’attention pendant près d’une heure et demie de déambulation et d’échanges. 500 tracts, présentant d’un côté les conditions des prisonniers depuis le 7 octobre et de l’autre annonçant la projection du film 3000 nuits, ont été distribués. La police a interdit les banderoles posées au sol et la position statique des "prisonnières", arguant qu’aucune déclaration de rassemblement n’avait été déposée.
Le dimanche 21 avril, au cinéma Utopia de Montpellier, 40 personnes ont assisté à la projection de 3000 nuits de Mai Masri, suivie d’un débat. Ce film de 2015, toujours d’actualité, a permis à Christine Post, coordinatrice du groupe de travail AFPS sur les prisonniers, d’exposer les conditions inhumaines infligées par le régime israélien aux prisonniers palestiniens, hommes, femmes et mineurs. Elle a également expliqué comment la répression et les conditions de détention se sont aggravées depuis le 7 octobre en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Les échanges avec le public ont souligné la résilience des Palestiniens face à l’oppression, même dans les geôles israéliennes.