La colère d’Israël au sujet de l’étiquetage des produits des colonies ne faiblit pas. En réponse à cette mesure, adoptée le 11 novembre par la Commission européenne, l’état hébreu a annoncé, dimanche 29 novembre, qu’il rompait ses relations diplomatiques avec les institutions de l’Union européenne au sujet du conflit israélo-palestinien et du processus de paix.
Des relations déjà brouillées par cette mesure
Début novembre, Israël avait dénoncé une "mesure discriminatoire" prise pour des "raisons politiques". Le Premier ministre Benyamin Nétanyahou a même fait le parallèle avec le nazisme, estimant que "l’étiquetage des produits de l’État juif par l’Union européenne réveille de sombres souvenirs".
"C’est une question technique, pas une prise de position politique", avait assuré le vice-président de l’exécutif européen, Valdis Dombrovskis. L’UE avait rappelé sa positions sur les colonies israéliennes en Cisjordanie et sur le plateau du Golan, "illégales au regard du droit international."