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Accueil > Informations > Actualités > Manifestations après les menaces israéliennes de supprimer un village palestinien
Actualités
vendredi 27 janvier 2023

Manifestations après les menaces israéliennes de supprimer un village palestinien

Khan al-Ahmar, en Cisjordanie occupée, se trouve dans un couloir qu’Israël prévoit d’utiliser pour relier des colonies israéliennes illégales.

Photo : WAFA Images / Suleiman Abu Srour

Des dizaines de Palestiniens ont protesté contre les menaces proférées par des politiciens israéliens de premier plan de procéder de façon imminente au déplacement forcé du village bédouin palestinien de Khan al-Ahmar, dans la banlieue est de Jérusalem, où vivent au moins 180 personnes.

La manifestation a eu lieu lundi après que le politicien d’extrême droite et ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben-Gvir a déclaré qu’il allait poursuivre le déplacement forcé du village et que des plans ont émergé pour une visite sur le site par des ministres d’extrême droite, dont Ben-Gvir et Bezalel Smotrich. Un certain nombre de politiciens du plus grand parti du parlement israélien, le Likoud, se sont finalement rassemblés près du village avant de repartir.

Samedi, M. Ben-Gvir a déclaré que le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahou "ne soumettra pas les Juifs à une norme juridique et les Arabes à une autre", après le démantèlement par les forces israéliennes d’un avant-poste de colonie juive illégale dans le nord de la Cisjordanie occupée.

Cependant, les Palestiniens ont décrié ce qu’ils considèrent comme une fausse équivalence entre Khan al-Ahmar et les colonies israéliennes, qui sont illégales au regard du droit international.

"Depuis 1967, il y a des ordres militaires de démolition de maisons, de zones militaires fermées et autres, puis ces zones sont transformées en colonies illégales et en réserves naturelles", a déclaré Eid Jahalin, qui s’est décrit comme un porte-parole du village, lors de la manifestation de lundi.

"Notre destin est de rester dans cette zone", a soutenu Jahalin. "Pour quiconque pense qu’il ne s’agit que de Khan al-Ahmar - il y a des démolitions dans la vallée du Jourdain, des démolitions à Masafer Yatta, dans la ville de Jérusalem - c’est quelque chose qui se passe constamment dans toute la Palestine."

Le sort de Khan al-Ahmar a capté l’attention internationale pour sa bataille juridique de plusieurs années avec les autorités israéliennes concernant sa survie.

En septembre 2018, la Cour suprême israélienne a donné son feu vert à la suppression du village, le laissant ouvert à la démolition à tout moment, mais les plans de démolition ont été mis en attente à plusieurs reprises depuis lors.

Le gouvernement a jusqu’au 1er février pour expliquer à la Cour suprême pourquoi le village n’a pas encore été démoli et pour présenter un plan.

Le gouvernement israélien a déclaré que le village avait été "construit sans permis", mais les autorités font en sorte qu’il soit extrêmement difficile pour les Palestiniens d’obtenir des permis de construire à Jérusalem-Est occupée et dans ce que l’on appelle la zone C, qui couvre plus de 60 % de la Cisjordanie occupée. Selon les Palestiniens et les organisations de défense des droits de l’Homme, cette politique s’inscrit dans une stratégie israélienne plus large visant à renforcer et à maintenir une majorité démographique juive dans la région.

Amnesty International a déjà qualifié les efforts visant à déplacer les habitants de Khan al Ahmar de "non seulement sans cœur et discriminatoires [mais aussi] illégaux".

"Le transfert forcé de la communauté de Khan al-Ahmar constitue un crime de guerre", a déclaré Amnesty en 2018. "Israël doit mettre fin à sa politique de destruction des maisons et des moyens de subsistance des Palestiniens pour faire place aux colonies."

Khan al-Ahmar est situé en Cisjordanie, à quelques kilomètres de Jérusalem et entre deux grandes colonies israéliennes illégales, Maale Adumim et Kfar Adumim.

Il se trouve le long d’un corridor clé qui s’étend jusqu’à la vallée du Jourdain, où Israël a pour objectif d’étendre et de relier les colonies, coupant ainsi la Cisjordanie en deux.

"Notre principal message est adressé aux dirigeants palestiniens : ... Si ce village est déraciné nous nous retrouverons avec le nord de la Cisjordanie et le sud de la Cisjordanie", a déclaré Jahalin. "C’est l’importance de Khan al-Ahmar".

S’adressant à Al Jazeera, Maarouf Rifai, le conseiller juridique du Comité de l’Autorité palestinienne (AP) contre le mur et les colonies, a déclaré que l’AP ne permettrait pas la démolition du village.

"Il s’agit d’une terre palestinienne. C’est une terre palestinienne privée", a-t-il déclaré. "Le gouvernement israélien n’a aucune excuse, si ce n’est de développer le plan du ’Grand Jérusalem’ et de relier les colonies qui entourent Jérusalem-Est afin de vider cette zone des Arabes palestiniens. Nous sommes ici pour élever la voix et dire que nous ne permettrons pas que cela se produise."

Depuis le début de son occupation de la Cisjordanie en 1967, Israël a expulsé et déplacé par la force des communautés entières et démoli plus de 50 000 maisons et structures palestiniennes, selon Amnesty International.

Une autre communauté palestinienne - un ensemble de villages connu sous le nom de Masafer Yatta, où vivent plus de 1 000 Palestiniens près d’Hébron, dans le sud de la Cisjordanie - est également menacée de déplacement forcé imminent par le gouvernement israélien.

Le militant palestinien Khairy Hanoun, présent à la manifestation de Khan al-Ahmar, a déclaré : "Nous sommes venus ici pour contester la décision de Ben-Gvir et les décisions de l’ensemble du gouvernement de droite."

"Nous sommes venus ici pour leur dire, vous avez démoli nos villages, vous avez démoli nos villes et nos maisons, mais vous ne démolirez pas notre persévérance", a-t-il déclaré à Al Jazeera.

Prenant l’exemple d’al-Araqib, un village qui a été démoli et reconstruit 211 fois, Hanoun a déclaré : "Si vous démolissez Khan al-Ahmar, même si vous le démolissez 100 fois, nous continuerons à le reconstruire".

Traduction : C. L. pour AFPS

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Mots clés

  • Colonies et colonisation

Source

Publié par : Al Jazeera

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