Les 24 et 25 janvier, à l’appel de nombreuses organisations associatives et syndicales, des manifestations étaient organisées partout en France et en Europe, pour exiger la suspension de l’accord d’association Union européenne-Israël.
Le respect des droits humains et des principes démocratiques par les parties, constituent des éléments « essentiels » de cet accord. Les violations permanentes des droits humains par Israël imposent donc, conformément à ses dispositions, que l’accord soit suspendu.
A Paris, samedi 25 janvier, le cortège a rassemblé environ 4000 personnes qui ont défilé de République à Nation derrière les banderoles du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, de l’AFPS et d’autres organisations.
Les prises de paroles se sont succédé sur le camion unitaire - représentant-es du collectif et d’associations, ambassadrice de Palestine, député-es, responsables syndicaux - pour dénoncer l’infâme impunité dont bénéficie Israël alors qu’il a mené une guerre génocidaire à Gaza, que la colonisation, les violences meurtrières, les destructions s’intensifient en Cisjordanie et que le nettoyage ethnique est partout à l’œuvre en Palestine.
Anne Tuaillon, présidente de l’AFPS, a appelé à poursuivre la mobilisation de tous pour la protection du peuple palestinien et l’application du droit international, en rappelant que l’assemblée générale de l’ONU a adopté le 18 septembre dernier une résolution selon laquelle Israël doit évacuer le territoire palestinien qu’il occupe illégalement dans un délai de 12 mois.
Il est temps que la France prenne ses responsabilités et agisse pour que le droit soit appliqué, pour imposer des sanctions à Israël, pour que l’accord d’association soit suspendu !