Près de 400 personnes très dynamiques se sont rassemblées par beau temps, le samedi 06 avril à 15h, place de Jaude à Clermont-Ferrand, ainsi que la députée LFI locale, pour exiger un cessez-le-feu immédiat, l’arrêt des massacres à Gaza et en Cisjordanie, et dénoncer le génocide en cours. 2.000 tracts ont été distribués en amont de la manifestation par l’AFPS.
Une représentante d’Urgence Gaza a lu l’appel du collectif de 33 organisations (**), avec la sono du camion de Solidaires. La représentante AFPS a fait ensuite un point d’actualité sur le génocide et la famine en cours, et sur les complicités des USA et de la France, qui ne prend aucune sanction véritable contre Israël. Discours très apprécié, largement inspiré du communiqué du 3 avril de l’AFPS, et indiquant notre lettre au maire de Clermont-Fd sur la Cour Internationale de Justice. Les révélations récentes sur l’utilisation de l’intelligence artificielle pour cibler les Gazaoui.es ont été rappelées. Ainsi que la manifestation du 06 avril à Lannemezan pour Georges Ibrahim Abdallah, dont les manifestant.es ont scandé la demande de libération.
Après une minute de silence, les manifestant.es ont marché dans le centre ville au son de vigoureux slogans. Au passage devant le Conseil Départementale, iels ont dénoncé le honteux soutien de cette institution à l’interdiction préfectorale de la montée du drapeau palestinien au Puy-de-Dôme. Une fois sur les marches de la Préfecture, le groupe des Blouses Blanches pour Gaza 63 a fait une déclaration très forte derrière une mise en scène sur les sévices que subissent les soignant.es de Gaza. Déclaration dénonçant aussi la propagande d’Israël et ses alliés, les exactions sur la population, le silence des ordres des médecins et l’inaction du gouvernement français.
L’AFPS Clermont-Ferrand a ensuite informé sur ses prochains RDV, dont le ciné-débat le 28 avril à 19h au Gergovie de Cournon autour du film Yallah Gaza en présence d’Iyad Alasttal. Et appelé au boycott de Carrefour et Teva.
Les médias n’ont pas daigné s’intéresser à l’indignation locale contre le génocide en cours et les complicités en France. Mais les dons de la population pour Gaza continuent d’arriver.