Malgré un temps maussade environ 150 manifestant.es persévérant.es et déterminé.es se sont à nouveau retrouvés samedi dans les rues de Metz pour exiger un cessez-le-feu immédiat et dénoncer la complicité de l’exécutif français dans le déroulement du génocide à Gaza. Sur la Place d’Armes devant l’hôtel de ville, rebaptisée ’’Place de Palestine’’ pour l’occasion, les prises de paroles ont dénoncé la répression du mouvement étudiant de soutien à la lutte du peuple palestinien, les convocations policières comme les décisions de justice restreignant la liberté d’expression sous couvert d’apologie du terrorisme et, plus localement, la compassion sélective des élus messins affichant leur soutien aux otages sans accorder la moindre considération aux dizaines de milliers de victimes de la barbarie israélienne. Ont suivi la lecture de Si je dois mourir de Refat Alareer, et la reprise d’un ’’O Bella Ciao’’ adapté aux circonstances.
Pour la deuxième fois consécutive, l’arrivée impromptue des manifestants croisait un cortège quittant la salle des mariages. Et, comme la fois précédente, les musiciens algériens chargés de célébrer l’évènement ont généreusement affiché leur soutien à la Palestine.