Un tribunal israélien a rejeté le chef d’accusation d’« appartenance à une organisation terroriste » contre Amiram Ben-Ouliel, le colon qui a brûlé en 2015 la famille palestinienne Dawabsheh pendant son sommeil, entraînant la mort d’un bébé et de ses parents. Seul survivant, Ahmad, un enfant qui souffre aujourd’hui de graves séquelles.
Les chefs d’accusation de « tentative d’homicide, d’incendie criminel et de conspiration en vue de commettre un crime raciste » ont été retenus contre lui.
Le complice d’Amiram Ben-Ouliel est en liberté malgré la gravité du crime.
Ben-Ouliel est pourtant membre d’une organisation appelée Givonim, qui est un sous-ensemble de La jeunesse des collines, un groupe d’extrémistes juifs.
Les Givonim ont pour objectif « l’onction d’un roi sur Israël en réalisant un coup de force contre le gouvernement, et en tuant ou expulsant d’Israël tous les non-Juifs ». Planifier et commencer à mettre en exécution l’assassinat ou l’expulsion d’Israël [y compris des territoires occupés] de tous les non-Juifs ne serait donc pas du terrorisme, selon ce tribunal.