Heba Al-Labadi, âgée de 24 ans, portant la double nationalité, palestinienne et jordanienne, a été arrêtée le 4 septembre 2019 sur le pont Allenby et transférée dans le centre d’interrogatoire de Petah Tikva sans connaître le motif de son arrestation, alors qu’elle allait rendre visite à sa famille dans le gouvernorat de Jénine.
Heba Al-Labadi a fait l’objet d’interrogatoires difficiles et longs pendant plusieurs jours. Elle a subi des tortures psychologiques.
Malgré l’absence d’accusations, Heba a été condamnée le 26 septembre à la détention administrative pour une durée de cinq mois. C’est à ce moment là que Heba entame une grève de la faim pour protester contre sa détention administrative.
Depuis, l’administration carcérale l’a transférée dans une cellule d’isolement du centre de détention de al-Jalameh où elle est détenue dans des conditions difficiles, en dépis du fait que sa santé se dégrade en raison de sa grève de la faim.
Le 17 octobre, le tribunal militaire d’Ofer a rendu une décision confirmant sa détention administrative pour une durée de cinq mois alors que Heba est en grève de la faim depuis 24 jours.
En savoir plus
>> Témoignage / Heba Al-Labadi, victime de l’arbitraire carcéral
>> Ma’an News / Confirmation de la détention administrative de la prisonnière Heba al-Labadi
Agir pour Heba
Signer la pétition
Heba Labadi, 32 ans, Palestinienne de nationalité jordanienne, est maintenue à l’isolement par l’armée israélienne dans la prison de Jalameh. Heba vit aujourd’hui son quatorzième jour de grève de la faim. Elle a subi des tortures de toute sorte, elle a été menacée, gardée dans des conditions déplorables et continue de subir des pressions pour qu’elle "avoue".
Le 26 septembre, devant l’absence de charges retenues contre elle, Heba a été emmenée en détention administrative, un recours illégal aux yeux de la loi internationale qui permet à Israël d’emprisonner des Palestiniens sans limite de temps, sans accusation, sans accès à un avocat et bien sûr, dans des conditions indignes.
De nombreux prisonniers subissent le même sort que Heba, sans preuve ni aucune raison d’être maintenus en détention.
Nous appelons à l’arrêt de ces mesures arbitraires et à la libération de nos soeurs et de nos frères des prisons israéliennes.
Ecrire à Heba
Heba Labadi doit être présentée à un tribunal militaire israélien, le jeudi 17 octobre. Vos lettres de soutien lui enverront un message puissant. Mais aussi à ses geôliers.
Heba Al-Labadi
Kishon Detention Center
PO Box 175, Kiryat Tivon
Israel