Des membres de sa famille ont toutefois déclaré que Mohammad, enseignant, père de trois enfants et résident du village de Beit Ijza, se rendait à Naplouse pour livrer du matériel au magasin dont il est propriétaire.
Au lieu de le soigner, les agents de la police d’occupation israélienne, qui étaient présents sur les lieux, l’ont abattu, affirmant qu’il avait tenté de percuter le véhicule, selon les médias israéliens.
Le ministère palestinien des Affaires étrangères a déclaré qu’il "condamnait fermement" la mort par balle de Mohammad Abu Kafia, ajoutant qu’il a été "délibérément abattu après que son véhicule est entré en collision avec un véhicule de la police israélienne à la suite d’un accident de la circulation normal."
"Il s’agit d’un autre crime qui vient s’ajouter à la série de crimes qu’Israël commet contre le peuple palestinien, et aux meurtres quotidiens soutenus par l’échelon politique israélien", indique le communiqué.
Depuis le début de l’année, les soldats de l’occupation israélienne ont tué au moins 150 Palestiniens en Cisjordanie occupée, à Jérusalem occupée et dans la bande de Gaza assiégée, selon le ministère de la Santé.
C’est l’année la plus meurtrière pour les Palestiniens de Cisjordanie depuis 7 ans, a indiqué le journal Haaretz dans un article du 14 septembre dernier.
Rédaction et mise en page : AFPS / DD
Sources : Quds News Network, Days of Palestine, WAFA et sources locales