- Des Palestiniens agitent leur drapeau en direction de la frontière israélienne avec la Bande de Gaza, le 30 mars 2014.REUTERS/Suhaib Salem
Les négociations de paix israélo-palestiniennes ont été fragilisées par le refus d’Israël de libérer un nouveau contingent de prisonniers palestiniens. Mais ce dimanche, les consultations se sont intensifiées pour tenter de sauver le processus. Selon un responsable palestinien, Israël a proposé au président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas un projet d’accord pour relancer les négociations.
Le sort des négociations de paix avec les Palestiniens sera tranché dans les jours qui viennent, affirme Benjamin Netanyahou. Et le Premier ministre israélien s’explique : ou bien le problème se résoud, ou bien le processus explose.
Ce qui est certain, en tout cas à ce stade, c’est qu’Israël refuse toujours de procéder à la libération de la quatrième vague de prisonniers, 26 détenus en tout, auteurs d’attentats meurtriers contre des Israéliens, remontant à la période qui a précédé l’accord d’Oslo en 1993. Quatorze de ces détenus sont des Arabes israéliens.
Prolongation d’un an
Pour les Israéliens, la balle est maintenant dans le camp des Palestiniens. « Pas question de libérer qui que ce soit, affirme un responsable israélien, si dans quelques jours la partie adverse proclame que c’est la fin du dialogue israélo-palestinien et le retour à un soulèvement violent. »
Israël voudrait obtenir la prolongation du processus pour une durée d’au moins un an, en échange de quoi, selon un mini-accord non confirmé pour l’instant, l’Etat hébreu pourrait décider de libérer, en plus de ceux qui étaient prévus, plusieurs centaines de détenus palestiniens de droit commun, pour la plupart des voleurs de voitures.