Dans l’enclave côtière de Gaza, où la population vivait déjà sous blocus militaire depuis 16 ans, l’année 2024 a commencé comme s’était terminé 2023, sous les bombes de l’armée israélienne.
Après plus de 80 jours d’offensive contre la population gazaouie, les conséquences de ce massacre continuent de s’amplifier. Au moins 22 000 personnes ont été tuées et 57 000 autres blessées (d’après les chiffres du ministère de la Santé Palestinien).
Au cours des derniers jours, l’armée israélienne a commis plusieurs massacres dans la Bande de Gaza, dans le Nord et dans le Sud, sans distinction ni précaution vis-à-vis des centaines de milliers de victimes de déplacement forcé.
Le 2 janvier, les bombardements ont frappé le camp de réfugié.es de Jabaliya, faisant des dizaines de mort.es et plusieurs centaines de blessé.es.
Israeli warplanes bomb a home in Jabalia refugee camp, north of Gaza. 3.1.24
طيران الاحتلال يقصف منزل في مخيم جباليا شمال غزة pic.twitter.com/eIWroQnsEh
— Eye on Palestine (@EyeonPalestine) January 3, 2024
Quelques heures plus tôt des bombardements ont eu lieu sur la côte gazaouie. Ces frappes émanaient de navires israéliens stationnant dans les eaux de Gaza.
Dans la même journée, l’aviation israélienne a bombardé le camp de réfugié.es d’Al-Maghazi, dans le quartier de l’école onusienne du camp. De nombreux observateurs ont accusé l’armée israélienne d’avoir utilisé du phosphore blanc lors de cette tuerie.
Israeli warplanes throwing white phosphorus bombs on Al-Maghazi refugee camp. pic.twitter.com/z6U8sWyxO9
— MoTaz (@azaizamotaz9) January 2, 2024
Au cours des dernières semaines, l’armée et l’aviation israélienne mènent des frappes d’artillerie d’une rare intensité. Au cours de la matinée, c’est tout le quartier de Ma’an, à l’est de la ville qui a été pilonné.
Smoke rises from the Ma'an area east of Khan-Younis this morning pic.twitter.com/g7ccDa6zTD
— TIMES OF GAZA (@Timesofgaza) January 3, 2024
Dans les heures qui ont suivi, l’hôpital Al-Amal, dirigé par le Croissant Rouge Palestinien, a été bombardé.
Depuis plusieurs jours, des milliers de gazaoui.es fuient à nouveau vers le sud de l’enclave face aux conditions de vie extrêmes conditions imposées par l’armée israélienne et l’intensité des bombardements. Des centaines d’habitant.es de Nuseirat et Deir el Balah ont notamment quitté leurs foyers le 2 janvier 2024.
People were evacuating this block that’s located between Dair Al-Balah and Al Nusairat refugee camp in the middle area pic.twitter.com/G4I3TLplRa
— MoTaz (@azaizamotaz9) January 3, 2024
Sources : WAFA / Eye on Palestine / Times of Gaza / Younis Tirawi / Motaz Azaiza / Organisation Mondiale de la Santé / Croissant Rouge Palestinien / V Palestine
Photo : V Palestine