La Journée de la Terre est devenue un symbole de résolution et de résistance non violente contre l’occupation israélienne illégale de la Palestine, et contre la confiscation illégale permanente des terres et vergers palestiniens dans divers endroits de Palestine, pas seulement dans les territoires de 48 [2] mais également en Cisjordanie, dans la bande de Gaza et dans Jérusalem occupée.
Suivant la déclaration israélienne illégale de 76, les Palestiniens de la Palestine historique lancèrent donc une grève et organisèrent des manifestations non violentes de masse dans divers villes et villages, réprimées avec brutalité par les forces armées israéliennes
En conséquence, cette violence israélienne a entraîné la mort de 4 Palestiniens sous les balles des soldats israéliens et de deux autres sous les balles de la police israélienne. Des dizaines d’autres furent blessés et des centaines kidnappés par l’armée.
Les Palestiniens ont exigé qu’Israël mette en place une commission d’enquête, d’autant plus que les morts et les blessés étaient considérés comme des citoyens arabes israéliens, mais cette requête fut rejetée car Israël a prétendu que son armée et sa police avaient été confrontés à « l’hostilité des Palestiniens ».
Le 30 mars 1976 est devenu le symbole de la détermination des Palestiniens dans chaque endroit de Palestine occupée, une journée de manifestations et de défilés. C’est le jour où les Palestiniens en Palestine ou en exil, dans leurs camps de réfugiés ou dans leurs villages, réaffirment leur résilience et leur détermination à obtenir les droits qui leur sont internationalement garantis, sur leur terre occupée.
Le 30 mars est devenu un jour de “désobéissance civile”, légale et légitime, à l’occupation qui s’est emparée de la terre historique de Palestine et en a expulsé les Palestiniens autochtones.
Les Palestiniens continuent à perdre leurs terres et leur gagne-pain, tandis qu’Israël construit le mur d’annexion illégal et illégitime, mur d’apartheid qui non seulement sépare les Palestiniens les uns des autres mais sépare aussi les villages de leur terres agricoles et de leurs vergers, de leur travail et de leur pain quotidien. C’est un mur, et des colonies, qui permettent la confiscation illégale et l’isolement de milliers de dunums de terres et vergers palestiniens.
Ce jour est devenu une journée qui réunit tous les Palestiniens qui déclarent ensemble leur rejet de la politique israélienne illégale qui consiste à voler la terre, et de la politique illégale d’occupation qui viole tous les principes des droits humains et viole les nombreuses résolutions des Nations unies, du Conseil de Sécurité et de l’Assemblée générale.