Le bouche-à-oreille a si bien fonctionné que l’après-midi ce sont plus de 400 personnes qui se trouvaient sous les marronniers pour l’écouter.
Après avoir rapproché le courage des Palestiniens de celui des Gardois qui ont lutté pour continuer à être ce qu’ils voulaient être, elle a notamment raconté l’origine de son titre de Déléguée générale de la Palestine en France (imaginé par Mitterand en référence à la Délégation générale du Québec créée par De Gaulle) et expliqué l’importance donnée à l’instruction par les parents palestiniens (comme pour les Juifs de la diaspora) : "dans cette situation, la seule chose qu’on peut donner en héritage, c’est l’instruction", au prix de 300 enfants tués sur le chemin de l’école.
Leila Chahid a insisté enfin sur le rôle des missions : "Je crois, a-t-elle précisé en particulier, que c’est ça qui a protégé les Palestiniens de la xénophobie : chaque famille palestinienne a une histoire de visiteur à raconter, et ça alimente l’espoir. Cet espoir dans l’humanité alimente notre propre humanité."
(E.B.)