« Israël a choisi le racisme et le conflit permanent », dénonce Hanane Ashrawi du comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine, qui regrette que les électeurs aient « voté en masse pour des candidats décidés à enraciner le statu quo de l’oppression et de l’annexion », tout en déplorant un futur Parlement israélien dominé par « la xénophobie et le sentiment anti-palestinien ».
Le secrétaire général de l’OLP, Saëb Erakat, souligne quant à lui sur Twitter que les Israéliens ont dit « "Non" à la paix, et "oui" à l’occupation » et constate que les 4/5e des députés élus ne soutiennent pas la solution à deux États dans les frontières de 1967.
Dr.Saeb Erakat :
What the early results suggest is that Israelis have voted to preserve the status quo,they have said no to peace and yes to the occupation. The fact that only 14 out of 120 elected members of the Israeli parliament support the two state solution on the 1967.— Dr. Saeb Erakat الدكتور صائب عريقات (@ErakatSaeb) 10 avril 2019
La victoire probable de Benyamin Netanyahu inquiète les dirigeants palestiniens. Le Premier ministre israélien sortant a annoncé, pendant la campagne, être prêt à annexer les colonies israéliennes de Cisjordanie. De quoi mettre à mal la création d’un futur État palestinien.
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