l’OIT indique qu’environ la moitié de la population palestinienne vit toujours sous le seuil de pauvreté et que la situation empire.
Le rapport publié par l’OIT "constate le sentiment dominant que la situation économique des Palestiniens doit s’améliorer afin qu’ils puissent continuer à soutenir la politique de dialogue et de négociations avec Israël."
Les chiffres du chômage sont supérieurs aux plus hauts calculés l’an dernier, 203 000.
L’agence définit comme cômeurs les personnes sans travail qui cherchent activement un emploi.
En 2004,moins de la moitié des hommes et moins de 10 % des femmes en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza étaient des travailleurs actifs, d’après le rapport.
Toujours selon le rapport, le chômage a augmenté essentiellement à cause des bouclages, points de contrôle militaires, blocages de routes, permis et tous les autres aspects de l’occupation israélienne qui empêchent les Palestiniens de travailler.
"Toute économie est dépendante de la mobilité. Les Palestiniens ne peuvent en réalité déplacer aucune de leurs marchandises ou exporter", dit Philippe Egger, l’un des auteurs du rapport.
Le rapport incite vivement les Israéliens à adoucir les restrictions de mouvement des Palestiniuens, de leurs personnes, leurs biens et leurs véhicules.
"Sans de telles mesures, le problème de la pauvreté dans les Territoires palestiniens va perdurer et une paix durable dans la région restera inaccessible", conclut le rapport.
Voir l’intégralité du rapport sur le site de l’AFPS du Nord Pas de Calais : http://www.nord-palestine.org
BIT.Territoires_arabes_occupes.pdf