"Le réacteur nucléaire israélien de Dimona est susceptible de fusion incontrôlée, de la même façon que le réacteur russe de Chernobyl il y a deux décennies ; lequel a causé une catastrophe humanitaire et écologique. Si Dimona explosait, il affecterait un secteur de 500 kilomètres de rayon à vol d’oiseau. Atteignant "jusqu’à Chypre et toutes les régions voisines", a signalé le Docteur Yousef Abu Safiya, Chef de l’Agence palestinienne pour la Qualité de l’Environnement.
Une récente étude conduite par les autorités jordaniennes, suite à une demande de l’Agence palestinienne pour la Qualité de l’Environnement a révélé que les Israéliens sont conscients de la possibilité d’une fusion incontrôlée dans le réacteur de Dimona, ce qui affecterait à son tour la région entière, principalement la ville jordanienne de Tafila au sud.
L’étude a aussi démontré que des substances radioactives s’échappent du réacteur d’une manière qui a augmenté les taux de cancer parmi les populations voisines, en particulier celles de la ville de Tafila.
Ce qui entraîne ces suppositions est en grande partie basée sur des observations terrestres et les dernières images satellites qui montrent que les murs du réacteur ont des fentes, qui montrent que sa durée de vie pourrait être diminuée de moitié.
L’emplacement du réacteur dans le désert du Négev est un emplacement délicat, placé entre l’Egypte, la Jordanie et les territoires de l’Autorité palestinienne. Le réacteur a été construit en 1963, en coopération avec la France et le Royaume-Uni, qui avaient promis de construire le réacteur en échange de l’aide israélienne lors de l’attaque de l’Egypte dans que l’on a connu comme l’Affaire de Suez en 1956. Quant au financement du matériel de gestion du réacteur, les Etats-Unis s’en sont occupé, en plus de l’octroi d’une aide de fourniture d’uranium enrichi en Israël.
Malgré un appui américain total envers la politique israélienne, les USA ont exprimé leurs soucis concernant le réacteur. Des informations ont révélé une tentative américaine de déléguer certains de ses fonctionnaires du programme nucléaire inspecter le réacteur de Dimona, en sus de ceux travaillant pour l’AIEA. Mais Israël a refusé de le leur permettre, continuant ainsi à maintenir le privilège du réacteur d’être "protégé de visite". D’une manière que seuls les Israéliens peuvent se permettre.
Dans une étude commanditée par le Ministère palestinien de la Qualité de l’Environnement des autorités jordaniennes, il a été découvert que le taux moyens de cancer dans le gouvernorat de Tafila, au sud de la Jordanie, est plus élevé que dans les autres gouvernorats jordaniens et dans les autres pays arabes limitrophes.
Selon le docteur Abu Safiya, des taux élevés de cancer ont été enregistrés dans tout les gouvernorats jordaniens du Sud, ce qui a confirmé la contamination possible par des poussières nucléaires qui pourraient provenir de Dimona
Un réacteur obsolète
Comme les rapports l’indiquent, le réacteur est maintenant obsolète, ses murs de confinement se sont usés, ce qui pourrait causer des fuites de radiation à l’extérieur du réacteur ; une situation qui amènera des atteintes dévastatrice à la santé et des dégâts écologiques dans les pays limitrophes.
Selon les mêmes rapports, le réacteur présente une fente dangereuse causée par la radiation "neutronique", qui a y causés des dégâts structurels. En effet les neutrons créent de petites bulles de gaz à l’intérieur du bouclier de béton, le fragilisant et le rendant susceptible de s’effriter.
« Al Bayan », un journal basé aux Emirats arabes unis, a révélé récemment qu’un débat sérieux se déroulait aujourd’hui pour définir s’il fallait stopper le réacteur avant que la catastrophe n’arrive, ou s’il fallait attendre. En sus, un reportage réalisé par la deuxième chaîne de télévision israélienne explique que des douzaines de salariés du réacteur sont morts du cancer et que l’administration du réacteur refuse de révéler le nombre réel d’accidents et d’incidents survenus.
En ce qui concerne les déchets du réacteur ?
Quant aux déchets résultant des opérations d’enrichissement nucléaire dans le réacteur de Dimona, le docteur Abu Safiya a déclaré qu’il sont ensevelis dans des secteurs limitrophes des territoires contrôlées par l’Autorité palestinienne, ainsi que des territoires jordaniens et égyptiens. Particulièrement dans des secteurs où la nappe phréatique et la direction du vent ne va pas dans la direction d’Israël. Un reportage de la deuxième chaîne de télévision israélienne a révélé que des déchets du réacteur sont enterrés dans des zones à l’est du camp de réfugiés d’Al-Bureij et de la ville de Deir El Balah. Actuellement, l’Autorité palestinienne pour la Qualité l’Environnement essaye d’obtenir une permission d’installer une station d’analyse de l’eau à l’intérieur de la Bande de Gaza pour contrôler ces secteurs, mais Israël refuse.
Durant l’Intifada, les Israéliens ont enterré presque 50 000 tonnes de déchets industriels chimiques dans la Bande de Gaza, à seulement 30 mètres de profondeur, sur un zone de 5 000 mètres carrés, dont ils ont volé le sol arable pour lemporter en Israël. Et ont enterrés les déchets industriels à la place.